13 avril 2023 - 07:00
Prévue en 2026
Le tracé de la nouvelle ligne électrique se précise
Par: Sarah-Eve Charland
Hydro-Québec a tenu des consultations pour expliquer les tenants et aboutissants d’une nouvelle ligne électrique dans la région. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Hydro-Québec a tenu des consultations pour expliquer les tenants et aboutissants d’une nouvelle ligne électrique dans la région. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La nouvelle ligne électrique qui reliera Sainte-Cécile-de-Milton et Saint-Dominique sera construite d’un côté ou de l’autre de la ligne existante afin d’utiliser la même emprise au sol et de minimiser le déboisement.

Des consultations publiques se sont tenues du 4 au 6 avril dans les municipalités touchées, soit Sainte-Cécile-de- Milton, Saint-Dominique et Saint- Valérien-de-Milton. Les résidents pouvaient prendre rendez-vous avec des professionnels ou bien venir visiter les différents lieux de consultation pour connaître les détails du projet, dont la mise en service est prévue à l’hiver 2026. On y trouvait trois kiosques où des professionnels présentaient des expertises technique, environnementale et en droit immobilier.

« On vient chercher les commentaires des gens. La prochaine étape, on va analyser ces commentaires et déterminer le meilleur tracé possible. Selon les deux tracés proposés, il y a un croisement d’un bord à l’autre de la ligne existante, mais le croisement peut être déplacé à un autre endroit si cela permet d’accommoder des propriétaires. Chez Hydro-Québec, on n’a pas de tracé privilégié. On est capables de tenir compte des particularités de chacun », indique la porte-parole d’Hydro-Québec Ève-Marie Beaudoin.

Même si la société d’État a analysé la possibilité de grossir la ligne électrique existante, ce scénario a été rejeté. En plus de présenter des coûts plus élevés, cela signifierait de « mettre tous ses œufs dans le même panier, exposant ainsi la région à plus de risques », explique l’ingénieur chez Hydro-Québec Gervais Bergeron.

« Une autre raison est que la ligne existante est déjà à son maximum. On ne pourra pas la grossir. Il y a des problèmes à trop grossir une ligne. Il faudrait la renforcer et ajouter des pylônes. Elle ferait 23 km au lieu de 12 km. Reconstruire la ligne signifie aussi qu’il faudrait s’en priver, la mettre hors tension. Ça devient plus complexe. Le modèle actuel permet un approvisionnement en électricité sans interruption », ajoute M. Bergeron.

Le type de pylônes utilisé sera le même que celui qu’on trouve déjà sur la ligne existante. La nouvelle ligne s’étendra principalement sur des terres agricoles et des érablières. Entre 40 et 50 propriétaires, dont la majorité à Sainte-Cécile-de-Milton, seront touchés selon le tracé retenu. Les propriétaires où se trouveront les pylônes seront compensés financièrement en vertu de l’Entente sur le passage des lignes de transport en milieux agricole et forestier conclue entre l’Union des producteurs agricoles et Hydro-Québec.

D’ici la fin de l’année 2023, Hydro- Québec devrait être en mesure de présenter le tracé final. La société d’État devra, par la suite, obtenir des autorisations auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) et du ministère de l’Environnement. Pour construire les structures, des milieux humides pourraient être perturbés temporairement, mais on essaie d’en minimiser les impacts, assure-t-on.

Dans un deuxième temps, Hydro- Québec compte renforcer le poste de Sainte-Rosalie en ajoutant deux transformateurs. Des réaménagements sont aussi prévus à l’intérieur et autour du poste. La ligne reliant Drummondville et Sainte-Rosalie ne sera plus nécessaire à ce moment-là. Elle sera démantelée ainsi que les postes Sainte-Hélène et Maska.

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