31 août 2017 - 00:00
Le Wi-Fi six mois plus tard
Par: Olivier Dénommée
La « zone de couverture approximative » telle qu’annoncée à l’automne 2016. Photo courtoisie

La « zone de couverture approximative » telle qu’annoncée à l’automne 2016. Photo courtoisie

La « zone de couverture approximative » telle qu’annoncée à l’automne 2016. Photo courtoisie

La « zone de couverture approximative » telle qu’annoncée à l’automne 2016. Photo courtoisie

La zone de couverture officielle, telle qu’inaugurée le 11 juillet. Photo courtoisie

La zone de couverture officielle, telle qu’inaugurée le 11 juillet. Photo courtoisie

LE COURRIER annonçait le 1er décembre 2016 qu’une entente avait été signée entre la Ville de Saint-Hyacinthe et Maskatel pour fournir gratuitement un réseau Wi-Fi à l’échelle du centre-ville. Initialement prévue pour « le début de 2017 », c’est finalement le 11 juillet que la mise en marche a été officialisée.


C’est juste avant la performance de Yann Perreau aux Beaux Mardis de Casimir que l’annonce a été faite, invitant du même coup la foule à tester le réseau gratuit pour partager des photos de l’événement. « Nous n’avons pas particulièrement reçu de commentaires sur la qualité du réseau comme c’est plutôt Maskatel qui s’en occupe, mais c’est sûr que les gens apprécient [ce service] », affirme Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe.
Elle rappelle que le parc Casimir-Dessaulles était déjà desservi par un réseau Wi-Fi gratuit, celui de ZAP Montérégie, mais que le nouveau réseau couvre désormais un territoire plus grand incluant maintenant le Marché public et les stationnements à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde et derrière la pharmacie Jean Coutu. C’est sensiblement différent de la « zone de couverture approximative » annoncée l’année dernière, un ovale qui ratissait plus large au centre-ville, mais qui n’incluait pas les stationnements publics.
Réseau inégal
Les quatre lieux sélectionnés sont tous des lieux publics offrant de l’espace en hauteur, nécessaire pour offrir une bonne réception aux utilisateurs. Les travaux entourant le Marché public et l’achat de nouvelles antennes expliquent les retards de six mois sur le projet initial, explique Mme Massé.
En revanche, cela n’explique pas les intenses fluctuations de signal à un même endroit : si le parc Casimir-Dessaulles et le stationnement Jean Coutu semblent offrir un signal Wi-Fi constant, on ne peut pas en dire autant de celui du Marché public, qui peine parfois à se connecter, même en plein dans la zone desservie. De plus, les rues qui lient ces quatre pôles n’offrent généralement qu’une connectivité minimale.
Brigitte Massé rappelle que ce réseau est destiné aux visiteurs du centre-ville « pour un usage normal », et qu’il a atteint sa forme finale, ce qui veut dire qu’aucune autre antenne ne sera ajoutée. Maskatel, de son côté, précise que l’entente visait à offrir un réseau Wi-Fi de 5 Mbits/sec pour les visiteurs du centre-ville, sans expliquer pourquoi certaines zones offrent un service moins fiable que d’autres.
Un contrat de cinq ans lie la Ville et Maskatel pour s’assurer de l’entretien du réseau gratuit qui doit rester actif à l’année.

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