11 septembre 2014 - 00:00
L’école Raymond ouverte à l’idée de disparaître
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Les activités de l’école Raymond devraient être intégrées à celles de l’établissement formé par la fusion de Fadette et Casavant, avance le comité de l’adaptation scolaire.   Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de l’école Raymond devraient être intégrées à celles de l’établissement formé par la fusion de Fadette et Casavant, avance le comité de l’adaptation scolaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de l’école Raymond devraient être intégrées à celles de l’établissement formé par la fusion de Fadette et Casavant, avance le comité de l’adaptation scolaire.   Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de l’école Raymond devraient être intégrées à celles de l’établissement formé par la fusion de Fadette et Casavant, avance le comité de l’adaptation scolaire. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La réorganisation des écoles secondaires pourrait éventuellement mener à une réforme des parcours d’adaptation scolaire. La direction de l’école Raymond confirme qu’elle serait encline à transférer ses activités au sein d’une future école formée par la réunion de Fadette et Casavant.

C’est d’ailleurs la proposition qu’a présentée aux commissaires scolaires le comité pour les élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), dont fait partie la directrice de l’école Raymond, Élise Morier, lors de l’assemblée publique de consultation du 25 août.

Le mémoire du groupe EHDAA suggère que les quatre classes de formation aux métiers semi-spécialisés (FMS) et les deux classes de PRÉ-Dep soient enseignées dans la nouvelle école formée par la fusion de Fadette et Casavant, afin d’offrir aux élèves une stabilité dans leur cheminement scolaire.

Il n’avait toutefois pas semblé clair pour les commissaires que la proposition du comité EHDAA impliquait la fin de l’école Raymond telle que nous la connaissons.

« Il est important de se pencher sur toutes les possibilités et cela en est une positive, mais qui comporte tout de même une part de négatif, explique Élise Morier. Par exemple, pour certains élèves en adaptation scolaire, voir leurs amis constamment réussir peut être difficile. Pour eux, changer d’établissement serait plutôt une façon de tourner la page. »

Difficile de savoir si les commissaires iront de l’avant avec cette suggestion puisque les trois scénarios proposés par le comité mixte confèrent tous le statu quo à l’école Raymond.

« Raymond n’est pas une grosse école, ce qui permet de développer rapidement une promiscuité entre le personnel et les élèves, ce qui n’est pas toujours possible dans une plus grande école », prévient Élise Morier.

Pour le moment, il n’y a que la polyvalente Robert-Ouimet, située à Acton Vale, qui offre l’ensemble des parcours disponibles pour les élèves présentant un trouble d’apprentissage.

Nouveaux voisins

L’acquisition des locaux du Séminaire par la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) ne provoque pas des changements qu’au sein des établissements publics.

L’école primaire privée La Petite Académie devra apprendre à cohabiter avec ses nouveaux voisins du secteur public. Une situation qui n’inquiète pas outre mesure la directrice générale, Lise Thiboutot.

« C’est certain que nous sommes un établissement privé, tandis que la CSSH relève du domaine public. Nous sommes aussi une entité autonome qui fait affaire avec le Séminaire. Notre contrat de location se termine en juin 2017 et inclut deux options de renouvellement de cinq ans par la suite », affirme Mme Thiboutot.

Quant aux ententes qui permettaient à La Petite Académie d’utiliser les infrastructures du défunt Collège Antoine-Girouard (CAG), la directrice souligne que d’autres options ont déjà été envisagées.

« La Petite Académie utilisait les plateaux sportifs du CAG environ 50 heures par année. Si nous n’y avons plus accès, nous nous tournerons vers des installations sportives situées à l’extérieur du terrain du Séminaire. Quant à l’auditorium du CAG, ce n’est pas un problème, car le Séminaire dispose d’autres salles similaires. »

À savoir si l’arrivée de la CSSH au Séminaire pourrait être une raison suffisante pour que La Petite Académie choisisse de s’établir ailleurs, Mme Thiboutot affirme qu’elle attendra de voir comment se déroulera d’abord la cohabitation. « À court terme, il n’y a pas de déménagement de prévu. Mais, si tu me poses la même question dans 18 mois, peut-être que le discours aura changé! », indique-t-elle en riant.

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