30 avril 2020 - 17:41
Point de presse du 30 avril
Legault confiant pour la réouverture en région, moins pour Montréal
Par: Rémi Léonard
Photo Émilie Nadeau | Cabinet du premier ministre du Québec

Photo Émilie Nadeau | Cabinet du premier ministre du Québec

Le premier ministre a insisté aujourd’hui sur le caractère conditionnel de son plan de reprise. « Si la situation se détériore, il n’y aura pas de réouverture », a-t-il réitéré en parlant surtout de la Métropole. « Je ne suis pas trop inquiet pour les régions », a-t-il admis.

Il rappelle néanmoins qu’il n’est pas le temps de recommencer à faire des rassemblements. Le Dr Arruda a dit constater un certain relâchement et il ne faudrait surtout pas qu’il devienne généralisé. Sinon, il sera particulièrement difficile de suivre l’évolution de la maladie, a-t-il expliqué.

« Le go va être donné seulement si toutes les conditions sont remplies », a soutenu le PM. Le dépistage sera augmenté pour suivre la situation au fur et à mesure que la vie reprend. On passera de 6000 tests par jour à 14 500 la semaine prochaine et encore plus par la suite, a indiqué le François Legault.

« La bataille n’est pas gagnée à Montréal », a-t-il affirmé, s’inquiétant particulièrement de la situation à Montréal-Nord, probablement la sous-région la plus atteinte, a-t-il reconnu.

Le premier ministre a aussi averti que le nombre de décès n’est pas prêt de redescendre à court terme en raison de la propagation de la maladie dans les CHSLD, où il y a en ce moment 4 400 personnes infectées. « On va essayer d’en sauver le maximum, mais faut être réaliste, il va continuer à avoir beaucoup de décès », a-t-il admis.

Le bilan du jour illustre ce problème puisque 98 nouveaux décès sont à déplorer, dont 92 provenant des résidences. Les hospitalisations atteignent 1684, en hausse de 36 depuis hier, mais on retrouve 8 patients de moins aux services intensifs, c’est-à-dire 214. Les cas confirmés grimpent de 944, pour un total de 25 738.

En réponse à la FIQ, qui demandait des vacances pour les infirmières « à bout de souffle », le premier ministre n’a donné aucun signal clair en ce sens, disant tout de même « comprendre très bien » leur besoin de repos.

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