Ce projet, dont le coût estimé s’élève à 2 M$ en considérant les taxes et les frais contingents, sera financé par un emprunt du même montant. Mais la municipalité doit recevoir sous peu la confirmation qu’elle obtiendra une subvention du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation qui couvrira 60 % de la facture. « Selon notre projection financière, c’est un projet à coût zéro pour la municipalité », a indiqué la directrice générale de Saint-Louis, Pascale Dalcourt.
Le règlement d’emprunt doit être adopté par le conseil municipal le lundi 29 juillet à 19 h en séance extraordinaire, après une réunion d’information sur le projet à l’école de Saint-Louis, où se trouve le bureau municipal et où le gymnase fait office de salle du conseil. Le projet de la municipalité arrive à point puisque la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe prévoit rénover tout l’intérieur de ce bâtiment – il s’agit du pavillon Saint-Louis de l’école Aux Quatre-Vents – au cours de l’année 2020, travaux qui lui permettront de se réapproprier les deux petits locaux libérés par la municipalité, près du local de musique. « On est à côté du cours de flûte, et très à l’étroit dans nos locaux », a illustré la directrice générale.
Le président du conseil de la Fabrique Saint-Louis, Jean Trempe Jr, a confié au COURRIER que l’accord initial conclu il y a deux ans entre l’Évêché et la municipalité prévoyait que l’église demeurerait un lieu de culte malgré sa reconversion en mairie. « Une partie devait rester pour nous, pour les messes. On verra à la rencontre du 29 juillet s’il y a eu d’autres développements », a-t-il commenté. Depuis le regroupement de la paroisse Saint-Louis avec celles de Saint-Bernard, Saint-Barnabé-Sud et Saint-Jude dans l’unité pastorale des Quatre-Vents, la messe dominicale y est célébrée le quatrième dimanche de chaque mois. En semaine, une célébration a aussi lieu le mardi matin.
À l’église Saint-Louis, un édifice qui a été construit en 1961-1962, les travaux prévus comprennent la rénovation de l’enveloppe extérieure du bâtiment, toiture comprise, de même que le cloisonnement de la portion de l’enceinte qui sera occupée par les nouveaux bureaux de la municipalité. L’autre portion deviendra la salle du conseil, un espace qui pourra aussi être loué.
Dès que la municipalité aura reçu le feu vert de Québec quant à la subvention – la confirmation devrait venir en septembre -, elle lancera aussitôt l’appel d’offres à l’intention des entrepreneurs généraux. « Nous voulons que les travaux démarrent le plus tôt possible, idéalement en décembre », a mentionné Mme Dalcourt.