Le voyage rapide de 37 minutes offert par le train Via Rail est l’alternative la plus rapide pour les travailleurs et étudiants maskoutains qui souhaitent se rendre au centre-ville de Montréal. Avec la récente amélioration des services, trois départs et le même nombre de retours sont prévus dans la journée, à la gare de Saint-Hyacinthe située sur la rue Sicotte. À ceux dont les quelques plages horaires conviennent, il faut cependant être prêt à mettre la main dans sa poche. Une utilisation quotidienne de la cybercarte banlieue peut entraîner une dépense mensuelle de 436 $, taxes incluses.
Le train de banlieue de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), à partir de la gare du Mont-Saint-Hilaire, est une autre option à considérer pour le voyagement en train avec des horaires plus flexibles. Le service de navette des circuits trains-bus de Saint-Hyacinthe conduit les passagers désireux d’aller à Montréal directement à la gare du Mont-Saint-Hilaire au coût de 44 $ par mois. À cela s’ajoute une somme de 197 $ pour le train, ou 158 $ pour les étudiants. En un peu moins d’une heure vingt le tour est joué, selon les horaires disponibles qui ne tiennent pas compte des impondérables.
L’autobus reste la solution la plus économique. La durée du voyage est sensiblement la même que le train de banlieue, si l’on se fie aux horaires annoncés. Le circuit 300 quitte le terminus de Saint-Hyacinthe et s’arrête directement au centre-ville de Montréal sur la rue Mansfield. Ce sont six départs qui sont disponibles le matin, soit un à l’heure, et un nombre comparable pour le retour du soir. Les coûts d’utilisation s’élèvent à 213 $ par mois, ou à 126 $ pour le tarif réduit.
Une fois rendus à Montréal, on sait que le Métro est parfois inévitable. La carte Opus de titre TRAM permet l’utilisation du train de banlieue, de l’autobus et du métro. Pour les résidents maskoutains, il faudra défrayer tout au plus 302 $ par mois, ou 241 $ pour les étudiants, taxes incluses.
Toutes ces observations ne tiennent pas compte des variations possibles telles que la congestion routière, les prix variables, les temps de métro ou d’autobus supplémentaires, ainsi que les imprévus multiples.