« Je ne sais pas comment ça se passe en Pologne, mais ici, on ne peut pas faire ce qu’on veut : on doit respecter des règles strictes de sécurité incendie, comme dans les bars et les restaurants », explique le propriétaire Patrick Bernard. Les salles sont dotées de caméras et de gicleurs et les scénarios sont toujours surveillés par un maître de jeu « derrière la porte », prêt à intervenir en cas d’incident ou à la demande des joueurs. « C’est comme si on était dans la salle avec eux. Je vois mal ce qu’on pourrait faire de plus pour assurer la sécurité de notre clientèle », assure M. Bernard.
Selon lui, un escape game a récemment dû fermer ses portes à Montréal, justement parce qu’il ne répondait pas parfaitement aux critères de sécurité incendie, signe que les autorités ne prennent pas les enjeux de sécurité à la légère.
Jusqu’à présent, l’incident en Pologne n’a pas eu d’incidence sur le commerce maskoutain : les amateurs continuent de réserver leur place pour tenter un ou plusieurs scénarios, et aucun client n’a fait part de ses inquiétudes face à la sécurité incendie des lieux. Une bonne nouvelle pour M. Bernard, qui entend bien conserver la confiance de sa clientèle.
S’adapter aux demandes
L’Emprise a ouvert ses portes à Saint-Hyacinthe en 2016 et a eu à faire affaire avec quelques clients claustrophobes. « La porte à l’entrée du scénario est normalement verrouillée, mais certains nous ont demandé de la laisser ouverte pour permettre aux clients claustrophobes de participer. Ça fait aussi partie de notre travail de s’adapter à ces demandes », conclut Patrick Bernard.