La firme Grandmont et fils, de Drummondville, plus bas soumissionnaire pour ce projet, a fait paraître mardi dans LE CLAIRON un appel de candidatures pour constituer le personnel de soutien qui dispensera des services à la population durant les travaux, conformément aux conditions qui étaient rattachées à l’appel d’offres du 21 décembre.
L’offre d’emploi concerne l’embauche de neuf signaleurs pour la gestion de la circulation à certaines intersections, de même que de trois chauffeurs de minifourgonnettes pour assurer le service de navette entre les deux rives de la Yamaska durant les travaux. Tant que la démolition du pont Bouchard ne sera pas commencée, piétons et cyclistes peuvent continuer de l’emprunter pour passer d’un côté à l’autre de la rivière, ce qu’ils pourront continuer de faire par la suite en utilisant la navette, entre 7 h et 21 h du lundi au vendredi.
Spécialisée dans la construction des ponts et viaducs, Grandmont et fils a présenté au MTQ une soumission de 9 191 294 $, devançant ainsi les huit autres soumissionnaires, dont les prix s’échelonnaient de 11 198 998 $ à 13 715 074 $.
Comme l’ouverture des soumissions a eu lieu le 20 janvier, l’octroi du contrat ne saurait tarder. « Ça devrait être pour bientôt », a indiqué il y a quelques jours un représentant de Grandmont, en invitant LE COURRIER à s’adresser au MTQ pour plus d’informations à ce sujet.
« Tout n’est pas attaché encore, il reste des vérifications à faire, mais je peux vous dire que le Ministère s’apprête à signer le contrat avec l’entrepreneur général », a confirmé Stéphanie Langelier, conseillère en communication à la Direction du MTQ de l’Est-de-la-Montérégie.
Dans son offre d’emploi, Grandmont précise qu’il s’agit de postes offerts pour une période de 7 mois à compter du 3 avril, ce qui donne une première indication sur la durée des travaux. Selon cette prévision de l’entrepeneur, la reconstruction du pont sera très avancée, sinon pratiquement terminée à la fin du mois d’octobre.