10 août 2017 - 00:00
Les ambulanciers renforcent leur grève
Par: Rémi Léonard
Les cyclistes avertis, les familles et les cyclistes du dimanche sont attendus le 13 août à compter de 9 h à Massueville pour prendre part au Tour cycliste panoramique de la Yamaska.

Les cyclistes avertis, les familles et les cyclistes du dimanche sont attendus le 13 août à compter de 9 h à Massueville pour prendre part au Tour cycliste panoramique de la Yamaska.

Les cyclistes avertis, les familles et les cyclistes du dimanche sont attendus le 13 août à compter de 9 h à Massueville pour prendre part au Tour cycliste panoramique de la Yamaska.

Les cyclistes avertis, les familles et les cyclistes du dimanche sont attendus le 13 août à compter de 9 h à Massueville pour prendre part au Tour cycliste panoramique de la Yamaska.

En débrayage depuis le 18 février, les paramédics de la Montérégie ont décidé de relever leurs moyens de pression d’un cran pour tenter de faire débloquer les négociations de leur convention collective.


Ils cesseront notamment de remplir l’ensemble des formulaires de facturation, dans une tentative d’accentuer la pression financière sur leur employeur. Ce nouveau tournant dans leur grève prend effet aujourd’hui même, le 10 août. Les informations médicales continueront toutefois d’être compilées, a indiqué Mathieu Lacombe, vice-président à l’information et à la mobilisation au Syndicat des paramédics et du préhospitalier de la Montérégie (SPPM), affilié à la FSSS-CSN. « Le service médical reste, on ne touche pas à ça », a-t-il assuré, le secteur préhospitalier étant évidemment considéré par la loi comme un service essentiel.
Se basant sur des précédents dans d’autres régions, le syndicat redoute toutefois que les patients soient invités une fois arrivés à l’hôpital à signer une autorisation de transmettre leurs informations à la compagnie ambulancière, ce qui l’aide à effectuer la facturation. « Nous demandons à la population de ne pas signer ce formulaire. Ce petit geste n’aura aucun impact sur les services, mais constituera un appui important pour nous », a déclaré Mathieu Lacombe.
Autre nouveau moyen de pression, les syndiqués n’effectueront plus le transport entre les établissements de santé, sauf pour les cas urgents. Les services de transport adapté devront donc s’occuper seuls de ce service. Des mesures qui s’ajoutent à celles déjà en place depuis le début de la grève, que la population a pu remarquer par des autocollants apposés sur les véhicules. Les ambulanciers ont cessé depuis février d’effectuer plusieurs « tâches administratives non essentielles » qui ne touchent pas à la sécurité du public, tient à souligner Mathieu Lacombe. Les stages des étudiants en soins préhospitaliers d’urgence risquent également d’être compromis.
Même si la grève dure depuis plusieurs mois, le syndicat constate « très peu d’avancées » à la table de négociation. « Les associations patronales se montrent toujours incapables de négocier sur nos priorités et nous renvoient au gouvernement, qui lui, refuse de négocier avec nous », a déploré Mathieu Lacombe. Le représentant du SPPM espère donc accentuer la pression à la fois sur la partie patronale et sur le ministre Gaétan Barrette, qui « refuse de prendre ses responsabilités » dans ce dossier, selon lui.

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