La dernière étape franchie consiste en l’octroi du contrat pour la décontamination du site, donné en septembre à l’entreprise Terrapex Environnement, pour un montant de 141 700 $. Le tout sera effectué cet automne et le conseil planche maintenant pour l’octroi des plans et devis du futur édifice afin d’être prêt pour démarrer le tout en 2020, s’est réjoui le conseiller Jeannot Caron.
Tel qu’indiqué lors de l’annonce du projet, un volet important est dédié aux personnes vivant en situation d’itinérance, un aspect auquel tenait absolument l’élu du centre-ville. Avec sept chambres de crises, dix logements de transition et un centre de jour sur l’avenue de la Concorde Nord, ce nouveau bâtiment offrira enfin une « structure viable » pour faire face à cette problématique au centre-ville, a indiqué M. Caron. « Je n’en reviens pas du chemin qu’on a fait depuis 10 ans. On partait de loin quand on sait qu’à ce moment-là, on donnait des billets d’autobus pour les envoyer à Montréal », a-t-il rappelé. La volonté dorénavant affichée de s’occuper de cette population vulnérable représente un « grand pas en avant », a-t-il indiqué.
Le nouveau centre de jour viendra aussi combler un réel besoin puisque ceux qui trouvent un endroit où dormir dans les ressources actuelles doivent quitter les lieux le jour venu, ce qui peut mener à l’errance, a expliqué M. Caron. La nouvelle ressource, qui sera gérée par le Centre d’intervention jeunesse des Maskoutains, sera ouverte 24 heures sur 24.
Évidemment, ce projet mené par l’Office d’habitation des Maskoutains et d’Acton comptera aussi 35 autres logements, répartis moitié-moitié entre des logements sociaux subventionnés et d’autres abordables, soit au coût médian du marché, peut-être autour de 560 $ par mois pour un trois et demi, a donné en exemple Jeannot Caron. Au total, on arrive ainsi à 52 unités. La Ville de Saint-Hyacinthe investira près de 3 M$ dans ce projet d’au moins 7,5 M$, auquel participe également la Société d’habitation du Québec.