4 mai 2017 - 00:00
Conférence de Yves Morier
Les belles d’autrefois inspirent Yves Morier
Par: Olivier Dénommée
Yves Morier parlera de l’histoire cachée derrière plusieurs de ses toiles, dont celle, fascinante, du manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Yves Morier parlera de l’histoire cachée derrière plusieurs de ses toiles, dont celle, fascinante, du manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Yves Morier parlera de l’histoire cachée derrière plusieurs de ses toiles, dont celle, fascinante, du manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Yves Morier parlera de l’histoire cachée derrière plusieurs de ses toiles, dont celle, fascinante, du manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Juge (presque) à la retraite, le Maskoutain Yves Morier se consacre depuis plusieurs années à sa passion, la peinture. Cet amoureux du code criminel est aussi féru d’histoire et s’est d’ailleurs spécialisé dans les maisons ancestrales. Ne faisant pas les choses à moitié, il s’est aussi intéressé à leur histoire qu’il souhaite partager durant la conférence Les belles d’autrefois et leurs secrets.


Présentée le dimanche 7 mai à 14 h dans les locaux de O en art, cette conférence gratuite sert plusieurs objectifs. Le premier, faire découvrir au plus grand nombre la galerie et ses activités. Le second, « promouvoir le patrimoine culturel de la région » et sensibiliser la Ville à la nécessité qu’elle « établisse une politique d’acquisition d’œuvres d’art d’artistes locaux », selon le peintre. Le troisième, tout simplement permettre à Yves Morier de parler de ce qui le passionne pendant 90 minutes!

Le style de Yves Morier, « de grands traits et des tableaux très colorés avec des arbres et des ciels stylisés, comparable à du Léo Ayotte », est assez reconnaissable à Saint-Hyacinthe : d’ailleurs, plusieurs de ses œuvres ont été acquises par des commerces au centre-ville. Par contre, M. Morier semble penser, comme d’autres artistes de la région, que la Ville n’en fait pas assez pour promouvoir les artistes locaux qui représentent leur ville dans leur art. « À Drummondville ou à Chambly par exemple, il y a des politiques d’acquisition d’art local, mais rien à Saint-Hyacinthe », remarque-t-il. Pilotée par sa collègue de O en art, Manon Marchand, une pétition a déjà récolté quelques centaines de signatures et sera remise à la fin du mois de mai à la Ville.

Des blocs

Avec plus de 200 toiles dont plusieurs dizaines de bâtiments ancestraux, Yves Morier ne manque pas de matériel pour la conférence Les belles d’autrefois et leurs secrets. En entrevue, il songeait à diviser sa conférence en différents blocs : les maisons sur la rue Girouard à Saint-Hyacinthe, celles à Mont-Saint-Hilaire, et celles à Saint-Denis-sur-Richelieu. « Je pense commencer ma conférence par la maison de l’ancêtre, Jean Mourier, à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans », songe l’artiste-peintre qui accorde une grande importance au patrimoine. S’il lui reste du temps – ce dont il est permis de douter! -, il pourrait aussi parler d’une petite série de palais de justice qu’il a réalisée au fil des ans. Au total, il compte parler entre 60 et 90 minutes, tout en laissant la chance aux curieux de poser des questions. « Je serais capable de parler bien plus longtemps, mais je vais essayer de répondre aux questions que je recevrai, même si je ne pourrai pas répondre à tout, surtout au niveau des années », affirme M. Morier qui a tout de même bien hâte d’interagir avec le gens présents à la conférence.

« Il y a eu 62 personnes qui ont assisté à la dernière conférence à O en art, alors j’espère accueillir autant de gens », mentionne Yves Morier, qui offrira gratuitement des reproductions de certaines de ses toiles aux invités. O en art est situé au 1191, rue des Cascades Ouest, dans l’édifice de Concept Jafrate.

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