24 juillet 2025 - 03:00
Les canicules ont mené la vie dure à l’autocueillette
Par: Adaée Beaulieu
Les framboises ont mûri un peu trop vite à la Ferme Chez Mario à Sainte-Madeleine alors que l’autocueillette a été moins populaire en raison des canicules. Photo gracieuseté
Les framboises ont mûri un peu trop vite à la Ferme Chez Mario à Sainte-Madeleine alors que l’autocueillette a été moins populaire en raison des canicules. Photo gracieuseté
Les deux dernières semaines ont été marquées par des températures élevées, mais surtout par des taux d’humidité exceptionnels. Les canicules n’ont donc pas fait bon ménage avec l’autocueillette dans les champs, qui a vu sa popularité être affectée.

À la Ferme Chez Mario à Sainte-Madeleine, les braves cueilleurs n’ont pas pu résister au soleil de plomb au-delà de 10 h ou au gros maximum 11 h. Puisque le grand public était présent sur une période plus courte en journée pour la récolte des framboises, celles-ci ont mûri beaucoup trop vite pour la quantité ramassée. Les visiteurs qui auront choisi d’attendre à cette semaine pour avoir du temps plus frais auront possiblement obtenu des quantités moins considérables, selon les prévisions faites au COURRIER par le copropriétaire Mathieu Beauregard, le 17 juillet.

À ce moment, il déplorait les effets néfastes des longues périodes d’humidité sur ses récoltes et ses employés. Autant les humains que les fruits et légumes, surtout les fraises, avaient la mine basse. La conservation des produits fraîchement récoltés n’était clairement pas optimale.

À l’inverse, dans le champ, les tomates, piments, aubergines, choux-fleurs, pour n’en nommer que quelques-uns, se réjouissaient « les pieds dans l’eau et la tête au soleil », comme l’a si bien illustré M. Beauregard. Heureusement, ils ont été épargnés malgré les orages et le risque de contracter des maladies fongiques en raison de l’humidité.

Du côté de la Ferme Gadbois à Saint-Barnabé-Sud, les employés ont aussi souffert de la chaleur, mais ont réussi à récolter les fraises d’été juste à temps. La copropriétaire Véronique Gabdbois se croise les doigts pour que les fraises d’automne se portent aussi bien. Entre-temps, le maïs vient tout juste d’arriver. Le drainage, dans lequel l’entreprise a investi dans les dernières années, fait la différence dans les périodes de fortes pluies, soutient Mme Gadbois.

Les fraises de la Ferme La Fille du Roy à Sainte-Madeleine n’ont pas toutes eu la même chance. Le copropriétaire Antoine Beauregard a confié avoir perdu certaines récoltes, car les fraises mûrissaient toutes en même temps. Les cueilleurs n’étaient pas moins nombreux, mais restaient eux aussi seulement une partie de la matinée.

Heureusement, les autres cultures se portent plutôt bien. Le blé d’automne est sur le point d’être battu, les courges et les artichauts poussent bien, alors que le maïs et le soya sont aussi dans les temps.

Les bleuets sont disponibles en autocueillette depuis le 15 juillet à la Ferme Équinoxe à Saint-Pie. Le 17 juillet, la propriétaire Jeannine Messier se réjouissait des baisses de température annoncée et prévoyait une fin de semaine achalandée avec cette accalmie d’humidité et le début des vacances de la construction. « C’est un vrai sauna dans le champ à partir de 10 h », avait-elle déploré lors de sa discussion avec LE COURRIER.

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