7 Décembre 2023 - 03:00
Des mises à la terre volées au centre-ville
Les citoyens invités à la vigilance
Par: Adaée Beaulieu
Des employés d’Hydro-Québec ont dû intervenir les 1er et 2 décembre pour effectuer des réparations sur des édifices du centre-ville à la suite d’un vol de mises à la terre pour le cuivre. Photo gracieuseté

Des employés d’Hydro-Québec ont dû intervenir les 1er et 2 décembre pour effectuer des réparations sur des édifices du centre-ville à la suite d’un vol de mises à la terre pour le cuivre. Photo gracieuseté

Les mises à la terre des deux entrées électriques des immeubles de la rue Cascades appartenant au conseiller municipal du centre-ville, Jeannot Caron, ont été volées pour le cuivre, dans la nuit du 28 au 29 novembre. Craignant que ce ne soit que le début, il invite les citoyens à faire preuve de vigilance en inspectant leurs installations.

Les bâtiments ciblés sont ceux où sont installés les Trouvailles de l’Abbé Leclerc, la boutique Produits de l’érable 4 saisons et la galerie d’art Le 1855 exposition collective. Une vingtaine de logements en font aussi partie.

Lorsque le conseiller municipal a pris conscience du vol le 29 novembre, il a tout de suite appelé la Sûreté du Québec (SQ) pour le déclarer. Il en a aussi profité pour demander s’il était le premier à rapporter un tel vol et la SQ lui a confirmé que c’était arrivé pendant les vacances de la construction au 1400, rue Saint-Antoine. Il a également constaté de lui-même, en faisant une tournée, que tous les immeubles vacants du centre-ville avaient été ciblés. Tout ce qui était en cuivre avait été volé, autant des fils que des tuyaux. Le même jour, il a donc demandé à l’entreprise de récupération de métaux Geo Allard de l’appeler si quelqu’un essayait de lui vendre des fils de cuivre. En date du 4 décembre, il n’avait pas eu vent que cela s’était produit.

Le 30 novembre, Jeannot Caron a appelé un électricien pour procéder aux réparations, car il croyait que les installations vandalisées lui appartenaient. Le professionnel s’est présenté sur place le lendemain et l’a informé que tous les fils étaient à changer et que les travaux pouvaient donc coûter de 5000 $ à 10 000 $.

« Quand il m’a dit ça, je me suis mis à paniquer un peu, car c’est beaucoup d’argent. Alors, puisque je m’y connais en construction, j’ai analysé les installations et j’ai compris que la portion où s’était produit le vol appartenait à Hydro-Québec. J’ai donc contacté la société d’État », a raconté M. Caron.

Les employés d’Hydro-Québec sont venus évaluer l’état de la situation le jour même en urgence et ont procédé dès le lendemain à une réparation temporaire pour sécuriser les lieux. Ils ont du même coup constaté que l’édifice commercial que convoite Cinéma Maska avait subi le même sort et ils ont remédié à la situation. Selon Hydro-Québec, il s’agissait du premier vol de ce type dont elle était informée à Saint-Hyacinthe.

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