C’est le 8 septembre que le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé le déploiement de ces nouveaux points de services afin d’offrir des services de prélèvement, de dépistage et de vaccination. Les services qui y seront intégrés au cours de l’automne et de l’hiver dépendront des besoins du milieu. Il pourrait s’agir des vaccins prévus par le Programme québécois d’immunisation, des prélèvements de sang, de selles et d’urine et de la détection du streptocoque groupe A. À terme, des rendez-vous devraient pouvoir être pris via la plateforme Clic Santé pour ces services et donc être obtenus plus rapidement.
Pour le moment, les services déjà offerts sont la vaccination contre la COVID-19, l’influenza et le zona, le dépistage ou la détection de la COVID-19 et de l’influenza, la distribution de tests rapides et la vaccination mobile, notamment dans les milieux de vie et les écoles.
Actuellement, les services de la clinique de dépistage de la rue des Cascades à Saint-Hyacinthe sont réservés aux clientèles prioritaires définies par le ministère de la Santé. Par exemple, elles comptent les travailleurs de la santé, les personnes avec des symptômes de la COVID-19 qui pourraient bénéficier d’un traitement contre la COVID-19 et les personnes devant subir une intervention chirurgicale, une hospitalisation ou un traitement médical dont le dépistage a été demandé par un professionnel de la santé.
Pour ce qui est de la clinique de vaccination aux Galeries St-Hyacinthe, elle offre toujours la vaccination contre la COVID-19. D’ailleurs, le gouvernement a recommandé le 23 août que les personnes vulnérables reçoivent une dose de rappel. Il s’agit des personnes résidant en centre d’hébergement et de soins de longue durée ou en résidence privée pour aînés ou vivant dans d’autres milieux collectifs comportant une proportion élevée de personnes aînées et vulnérables ainsi que des personnes âgées de 60 ans et plus. À elles s’ajoutent les personnes immunosupprimées, dialysées ou vivant avec une maladie chronique, les femmes enceintes, les travailleurs de la santé et les adultes vivant en région éloignée ou isolée. La clinique locale offre aussi d’autres types de vaccination. L’horaire s’ajuste selon la demande et, à capacité maximale, 12 infirmières vaccinent.
Évolution de la COVID-19 en chiffres
Selon les plus récentes données du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME), depuis mai, il y a eu quatre éclosions de COVID-19 à l’Hôpital Honoré-Mercier et 19 usagers l’ont contractée. Il s’agit de données un peu mois élevées que l’an passé où, pour la même période, cinq éclosions et 60 usagés touchés avaient été comptabilisés. « Il est difficile d’effectuer des comparaisons d’une année à l’autre comme la situation épidémiologique a changé. Nous parlions de “vague” à la même période l’année dernière », a expliqué Émilie Charbonneau-Lavallée, technicienne en administration – soutien aux relations médias et médias sociaux.
Toutefois, des éclosions ont eu lieu tous les mois depuis quatre mois à l’Hôpital Honoré-Mercier, alors que ce fut seulement le cas en juin et en août l’an passé. De plus, le nombre d’usagers touchés est passé de deux à sept entre juillet et août. Par contre, plus d’usagers étaient touchés chaque fois l’an passé. « Nous connaissons effectivement une légère hausse de cas de la COVID-19 dans nos établissements, nous suivons la tendance observée pour l’ensemble du Québec par l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). À ce titre, bien que l’obligation du port du masque soit levée dans la plupart de nos installations, le port du masque est nécessaire pour les clientèles vulnérables et les visiteurs des secteurs leur étant dédiés dans nos installations », a mentionné Mme Charbonneau-Lavallée en guise d’analyse générale.
Disponibilité des tests de dépistage
LE COURRIER a contacté quelques pharmacies pour savoir si des tests de dépistage étaient toujours disponibles pour tous. La réponse a varié beaucoup d’une pharmacie à l’autre. Néanmoins, les pharmaciens ont tous reçu une consigne du gouvernement en mars leur indiquant qu’à compter de mai, les autotests gratuits seraient réservés à des clientèles spécifiques.
Au Jean Coutu des Galeries St-Hyacinthe et au Familiprix sur le boulevard Laframboise, il n’est pas possible d’acheter une boîte de tests de dépistage. Aux pharmacies Pharmaprix et Brunet de Saint- Hyacinthe, la population non ciblée par la gratuité peut s’en procurer à ses frais. Le prix est établi par chaque pharmacie et varie de 12 $ à 40 $ pour une boîte de cinq tests, selon nos recherches.
Le CISSSME a toutefois indiqué que des tests sont disponibles gratuitement pour la population à la clinique de vaccination des Galeries St-Hyacinthe.