23 novembre 2023 - 03:00
Église de Saint-Pie
Les cloches retentissent à nouveau
Par: Adaée Beaulieu
Les cloches de l’église de Saint-Pie ont sonné à nouveau, pour la première fois depuis quatre ans, le 17 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les cloches de l’église de Saint-Pie ont sonné à nouveau, pour la première fois depuis quatre ans, le 17 novembre. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Pour l’occasion, la Fabrique avait organisé une cérémonie qui a regroupé au moins 300 paroissiens. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Pour l’occasion, la Fabrique avait organisé une cérémonie qui a regroupé au moins 300 paroissiens. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’église de Saint-Pie avait perdu un de ses clochers le 1er novembre 2019 lors de forts vents. Photothèque | Le Courrier ©

L’église de Saint-Pie avait perdu un de ses clochers le 1er novembre 2019 lors de forts vents. Photothèque | Le Courrier ©

Après quatre ans d’attente, les paroissiens de Saint-Pie ont pu à nouveau entendre retentir les trois cloches de leur église lors d’une cérémonie organisée spécialement pour leur retour, le 17 novembre. Ils ont été au moins 300 à se déplacer pour vivre ce moment de réjouissances.

Rappelons que l’un des deux clochers, celui qui ne contenait pas de cloches, s’était brisé sous l’assaut de forts vents, le 1er novembre 2019, ce qui avait forcé la fermeture de l’église. Des travaux d’urgence avaient heureusement permis sa réouverture. L’autre clocher, datant de 110 ans, avait toutefois aussi été fragilisé par ces vents et aussi dans les mois suivants, car il était privé de la protection du deuxième clocher. Il avait donc dû être enlevé par précaution en octobre 2020. Au même moment, il avait été convenu que le clocher arraché par les vents ne serait pas reconstruit.

Au début de l’année 2020, une campagne de financement de 500 000 $ avait été lancée afin de financer tous les travaux relatifs à la restauration des clochers. Quatre ans plus tard, ce sont 425 000 $ qui ont été amassés et la campagne se poursuit jusqu’à la fin de 2023. Ensuite, les paroissiens pourront continuer de faire des dons, mais ils serviront plutôt à l’entretien général de l’église. « Nous sommes très reconnaissants envers tous ceux qui ont donné », a déclaré la marguillière Francine Boulay.

Tout cet argent, ainsi que celui déboursé par les assurances de la Fabrique, a permis d’installer un nouveau clocher avec les cloches originales. Les travaux de finition seront exécutés d’ici un mois.

Mme Boulay a souligné qu’un choix crève-cœur a dû être fait en raison des prix exorbitants. La Fabrique a donc choisi un clocher sobre. De plus, puisque les forts vents sont plus fréquents dans le contexte actuel de changements climatiques, on a opté pour un clocher plus solide, c’est-à-dire moins haut et plus large, de sorte à bien protéger les cloches.

Revivre les célébrations

Puisque des baptêmes, quelques mariages et plusieurs funérailles ont été célébrés sans le son des cloches depuis 2019, la soirée du 17 novembre a été l’occasion de revivre cette partie manquante des cérémonies en présence des principaux concernés et de leurs proches. Toutes ces personnes se sont présentées à l’avant, accompagnées chaque fois d’une volée de cloches. « Tous les paroissiens ont été ébahis. Ce fut un très beau rassemblement », a déclaré Francine Boulay.

Puis, le samedi 18 novembre ont été célébrées les premières funérailles au son des cloches en quatre ans. Le lendemain, la tradition a été reprise de faire sonner les cloches 15 minutes avant la messe. Depuis, elles retentissent aussi tous les midis.

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