Dans les heures qui ont suivi l’incendie, le Cégep de Saint-Hyacinthe a accueilli une quarantaine de personnes. Parmi les locataires sinistrés, 21 sont des étudiants du Cégep. C’est le Service de sécurité civile de la Ville de Saint-Hyacinthe qui est entré en contact avec le Cégep, tout juste après le début de l’incendie, pour l’informer qu’il désirait offrir un lieu de rassemblement aux personnes évacuées. Le personnel s’est donc immédiatement empressé de préparer un gymnase pour les accueillir.
Les sinistrés ont alors pu recevoir de l’aide psychologique et un repas. La Direction des affaires étudiantes et de l’international (DAEI) a coordonné le déploiement des services offerts par le Cégep en collaboration avec les autres services, dont la Direction des ressources matérielles et du bureau de projets et la Direction des ressources financières. La Croix-Rouge était aussi sur place pour gérer les besoins urgents comme mettre les sinistrés en contact avec leurs proches et leur offrir un hébergement pour la nuit. Le Cégep n’a pas fermé avant que tous les sinistrés aient trouvé un endroit où passer la nuit, soit à 19 h.
Par la suite, le Cégep est resté en communication avec les étudiants et les organismes de la région pouvant leur venir en aide. Il a d’ailleurs tenu à remercier les différents partenaires pour leur collaboration, notamment la Ville de Saint- Hyacinthe, la Croix-Rouge, le Centre d’entraide maskoutain et la Maison de la famille des Maskoutains. Le Cégep a aussi offert certains services et objets grâce à l’aide financière de la Fondation du Cégep de Saint-Hyacinthe. En date du 14 août, des étudiants sinistrés du Cégep étaient toutefois toujours à la recherche d’un lieu d’hébergement à plus long terme. Les propriétaires ayant des logements ou des chambres disponibles sont donc invités à contacter Nancy Gauvin, technicienne en administration, à l’adresse courriel ngauvin@cegepsth.qc.ca.
Pour sa part, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), qui compte 26 étudiants touchés, a mis en place son plan d’urgence dès que son personnel a constaté l’incendie en raison de la proximité avec l’emplacement de l’édifice incendié. Ce plan consistait à accompagner les étudiants sinistrés à chaque étape et à coordonner les efforts avec la Croix-Rouge et le Service des loisirs de la Ville de Saint-Hyacinthe.
Le soir même de l’incendie, dans une publication sur sa page Facebook, l’ITAQ a invité la population à se mobiliser pour soutenir les étudiants. Elle a reçu de nombreux courriels d’appui et a commencé à y répondre. C’est la Direction de l’expérience étudiante et de la mobilité qui s’occupe de la logistique pour connaître les besoins des étudiants autant en matière de logement que de meubles et de vêtements.
La conseillère aux communications de l’ITAQ, Caroline Nadeau, a indiqué que certains étudiants ont déjà retrouvé des appartements et que d’autres vivent chez des amis ou de la famille. Par contre, leur temps de déplacement est plus long. Seulement, deux étudiants étrangers de l’ITAQ ont été pris en charge par la Croix-Rouge et ont été hébergés à l’hôtel jusqu’au 11 août.
Mme Nadeau a par ailleurs informé LE COURRIER que les biens restants dans les décombres ont été volés.
L’ITAQ invite les citoyens désirant aider à faire des dons monétaires pour lui permettre d’offrir des cartes-cadeaux pour l’achat de biens de base comme des produits d’hygiène. Les personnes qui désirent contribuer peuvent écrire à l’adresse communications@itaq.ca.
Du côté de la Faculté de médecine vétérinaire, il semblerait qu’aucun étudiant ne fasse partie des sinistrés.
La Ville de Saint-Hyacinthe a quant à elle payé la quatrième nuit à l’hôtel des sinistrés qui avaient été pris en charge par la Croix-Rouge pour 72 heures. La Ville a également mis en contact les sinistrés avec des organismes comme la Maison de famille et le Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe.
