6 octobre 2022 - 07:00
Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe
Les efforts de recrutement portent fruit
Par: Adaée Beaulieu
Eugénie Houle, agente d’administration, Karine Lefebvre, agente d’administration, et Sabrina Racine-Gagnon, coordonnatrice du secteur enseignant, toutes du service des ressources humaines du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, lors du blitz de recrutement des enseignants du 2 septembre. Photo gracieuseté

Eugénie Houle, agente d’administration, Karine Lefebvre, agente d’administration, et Sabrina Racine-Gagnon, coordonnatrice du secteur enseignant, toutes du service des ressources humaines du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, lors du blitz de recrutement des enseignants du 2 septembre. Photo gracieuseté

Un peu plus d’un mois après la rentrée scolaire, le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) a réussi à pourvoir la majorité de ses postes vacants, notamment grâce à différents blitz de recrutement et à un travail d’équipe pour partager les offres d’emplois.

« Quand on regardait les effectifs disponibles, nous savions que nous allions devoir redoubler d’efforts et être encore plus agressifs, car nous n’y arriverions pas. Mes deux équipes de dotation, autant du secteur enseignant que non enseignant, n’ont pas compté leurs heures. Les petites abeilles ont travaillé plus que plus », affirme la directrice du Service des ressources humaines, Chantal Langelier.

Deux premiers blitz avaient été organisés les 17 et 24 août pour recruter du personnel non enseignant, notamment en raison du besoin plus important du côté des services de garde et de l’adaptation scolaire. Ce sont plus de 35 candidats qui ont été rencontrés lors de ces deux soirées et 14 ont été embauchés et presque tous travaillent actuellement. Comme l’explique Mme Langelier, davantage de candidatures ont été retenues, mais ce ne sont pas tous les candidats qui étaient intéressés par ce qui leur était offert, notamment des remplacements ou des postes loin de leur résidence.

De façon globale, le CSSSH compte 410 postes d’éducateurs en service de garde et, de ce nombre, 103 sont actuellement non pourvus. Néanmoins, ce chiffre a diminué puisqu’il s’élevait à 212 avant le blitz de recrutement du 24 août. Les publications Facebook ainsi que les partages des offres par les écoles ont aussi contribué à cette diminution.

Mme Langelier note que, pour l’instant, plusieurs employés à l’interne dépannent pour combler les besoins sans être détenteurs des postes. « Dans nos écoles, nous avons aussi d’autres personnes qui occupent des emplois comme concierge ou technicien en éducation spécialisée et qui font de la surveillance d’enfants sur l’heure du dîner », mentionne-t-elle. Les 103 postes non pourvus sont d’ailleurs de moins de 15 heures par semaine. « Nous ne sommes pas dans le trouble », déclare Mme Langelier.

Du côté des techniciens en éducation spécialisée (TES) et des préposés aux élèves handicapés, la majorité des besoins ont été comblés depuis le 10 août. À titre d’exemple, le nombre de postes de TES au CSSSH est de 277. Il en restait moins de 20 à pourvoir à la mi-septembre.

Personnel enseignant

Pour ce qui est des enseignants, des changements ont été apportés dès la rentrée. « Nous avions des besoins importants à différents niveaux, mais nous avons eu la chance d’avoir une belle collaboration autant du syndicat des enseignants que des équipes-écoles », affirme Chantal Langelier. Cela a donné lieu à des réaménagements à l’interne.

Le CSSSH compte plus de 390 enseignants au secondaire, dont 49 en français. Il en manquait moins d’une dizaine avant la rentrée, mais ce n’était pas nécessairement des tâches à 100 %. Ces besoins ont été comblés. Du côté du primaire, ce sont 593 enseignants qui sont nécessaires pour l’ensemble du CSSSH, selon le plan des effectifs, et il en manquait 54 à la suite des affections.

Auparavant, une rencontre de candidats issus de l’immigration avait aussi été organisée, le 4 août, en partenariat avec Saint-Hyacinthe Technopole. Ce sont 13 personnes qui ont été recrutées de cette façon, dont deux qui sont maintenant enseignants puisque l’acquis des compétences a été reconnu par le ministère de l’Éducation. Il y a également eu deux blitz de recrutement supplémentaire les 2 et 7 septembre. Plus de 35 candidats ont été rencontrés et 30 ont été retenus. L’objectif était non seulement de combler les besoins actuels, mais aussi ceux pouvant subvenir de façon inattendue dans le futur, comme un cas d’invalidité. « Cette rentrée a fait que nous étions au bout de nos réserves », déclare Mme Langelier.

Après les affections, la liste de suppléances au primaire comptait moins de 10 personnes. Avec les blitz, environ une vingtaine de candidatures ont pu être ajoutées, mais, malgré la capacité à fonctionner avec ce nombre, il en faudrait idéalement une cinquantaine au total.

Une réalité différente

Chaque année, les besoins sont présents. « Nous avons plus de 3500 employés, donc c’est normal que, dans une année scolaire, il y ait un taux de postes non pourvus », déclare Mme Langelier, qui précise que ceux-ci incluent, par exemple, les congés de maternité.

Néanmoins, la réalité varie d’une année à l’autre. « Si je me compare à l’an passé à pareille date, avec la pandémie, nos travailleurs ne pouvaient pas tous être présents au travail. Nos conditions actuelles font que nous avons plus de monde au travail, mais, comme tout employeur, nous sommes affectés par la pénurie de personnel », affirme-t-elle.

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