30 juin 2011 - 00:00
Les employés de Zellers sur le qui-vive
Par: Nicolas Dubois
La direction de Target a insisté sur le fait qu'elle aimerait réembaucher le personnel des magasins Zellers qui seraient fermés, tout en précisant que légalement, rien ne l'y oblige.

La direction de Target a insisté sur le fait qu'elle aimerait réembaucher le personnel des magasins Zellers qui seraient fermés, tout en précisant que légalement, rien ne l'y oblige.

La direction de Target a insisté sur le fait qu'elle aimerait réembaucher le personnel des magasins Zellers qui seraient fermés, tout en précisant que légalement, rien ne l'y oblige.

La direction de Target a insisté sur le fait qu'elle aimerait réembaucher le personnel des magasins Zellers qui seraient fermés, tout en précisant que légalement, rien ne l'y oblige.

Si les spéculations vont bon train au sujet de la venue d'un Target à Saint-Hyacinthe, il en va de même pour le sort qui pourrait être réservé à la centaine d'employés non syndiqués du Zellers, dans l'éventualité d'un changement de bannière.

Le géant américain a en effet mentionné à plusieurs reprises qu’il ne rachetait pas les succursales Zellers, mais uniquement les baux de location.

Les employés des Zellers seraient donc automatiquement mis à pied, a affirmé le détaillant américain à maintes reprises. La direction de Target a cependant insisté sur le fait qu’elle aimerait réembaucher le personnel des magasins Zellers qui seraient fermés, tout en précisant que légalement, rien ne l’y oblige. Un point de vue que ne partagent pas les grandes centrales syndicales et qui ouvre la porte à une bataille juridique. Au Québec, en matière de droit du travail, une entreprise qui en rachète une autre se doit de respecter les conventions collectives existantes si la plupart des caractéristiques essentielles se retrouvent chez la nouvelle entreprise. « Il s’agit d’analyser le lien entre le nouvel acquéreur et l’ancien propriétaire, et de déterminer si la majorité des caractéristiques se retrouvent chez le nouvel acquéreur, comme la clientèle, les employés et l’équipement. Dans le cas qui nous concerne [Target], nous n’avons pas encore les informations nécessaires pour dire s’il s’agit ou non d’une concession d’entreprise », a expliqué le directeur général des affaires juridiques de la Commission des normes du travail, Me Robert Rivest. Le Code civil prévoit aussi que la fusion d’une entreprise ne met pas fin au contrat de travail, tandis que la Loi sur les normes du travail garantit une protection contre le congédiement sans cause juste et suffisante pour un employé qui compte deux ans de service continu. Mais les procureurs de Target ne semblent pas avoir la même interprétation de la loi que les avocats des syndicats. Le journal Les Affaires dévoilait récemment qu’une bataille juridique pourrait s’ouvrir entre Target et le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC) au sujet de la reconnaissance des acquis des employés des Zellers. Une porte-parole de Target a indiqué au journal Les Affaires que l’entreprise estime que Zellers devra verser une compensation de licenciement à ses employés, mais que Target n’est légalement pas tenue de reprendre les salariés.

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