22 août 2024 - 03:00
Saint-Hyacinthe
Les employés des bibliothèques se syndiquent
Par: Sarah-Eve Charland
Les employés des bibliothèques de Saint-Hyacinthe négocieront leur première convention collective au cours des prochains mois. Photothèque | Le Courrier ©

Les employés des bibliothèques de Saint-Hyacinthe négocieront leur première convention collective au cours des prochains mois. Photothèque | Le Courrier ©

La cinquantaine d’employés de Bibliothèques Saint-Hyacinthe a fait appel au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) pour obtenir de meilleures conditions de travail.

Le SCFP représentera dorénavant les employés des bibliothèques T.-A.-St- Germain et Sainte-Rosalie. « Les gens souhaitent améliorer leurs conditions de travail. Ils sont prêts à uniformiser les conditions de travail parmi les employés. Ce sont les principales raisons qui ont mené à l’accréditation. La réalité des bibliothèques change beaucoup. On trouve beaucoup d’itinérance dans les bibliothèques. Ce sont aussi des lieux qui peuvent parfois prendre l’apparence d’une maison des jeunes ou d’un centre jeunesse. On doit outiller les employés à ces changements. Se syndiquer, c’est aussi une façon de s’entourer et de discuter avec plusieurs personnes qui vivent la même réalité », souligne le conseiller syndical, Maxime Ste-Marie, qui s’est occupé du processus d’accréditation.

Bibliothèques Saint-Hyacinthe est un organisme à but non lucratif qui a le mandat de gérer les deux bibliothèques municipales sur le territoire de la Ville de Saint-Hyacinthe. Au Canada, le SCFP représente 22 000 employés de bibliothèque. Le syndicat représente également 80 % des employés municipaux au Québec.

« Représenter les organismes à but non lucratif qui s’occupent de la gestion d’infrastructures municipales, c’est quand même courant. Ce qui ne l’est pas, ce sont les organismes à but non lucratif qui s’occupent des bibliothèques. Habituellement, ce sont des cols blancs », observe M. Ste-Marie.

La prochaine étape consistera à négocier la première convention collective. Les premières discussions sont déjà lancées, ajoute le conseiller syndical.

« L’emploi le plus commun dans une bibliothèque est le commis. On a fait des comparaisons avec des commis de bibliothèque dans des villes comparables, comme Mascouche ou Blainville. Ce sont des cols blancs à ces endroits. On observe une différence de plusieurs dollars du taux horaire. Donner la gestion à un organisme à but non lucratif, c’est une façon détournée d’avoir du cheap labor. Je ne sais pas si on va être capables dès la première convention collective, mais notre objectif est de rattraper la différence salariale », poursuit-il.

La directrice générale de Bibliothèques Saint-Hyacinthe, Louise Struthers, confirme que l’organisation travaillera en collaboration avec le syndicat pour conclure la première convention collective.

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