2 juin 2022 - 07:00
Olymel Sainte-Rosalie
Les employés souhaitent une convention à la fois courte et généreuse
Par: Sarah Villemaire
Des salariés de l’usine Olymel de Sainte-Rosalie ont manifesté devant la bâtisse afin de faire pression sur leur employeur. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Des salariés de l’usine Olymel de Sainte-Rosalie ont manifesté devant la bâtisse afin de faire pression sur leur employeur. Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©

Les drapeaux de la CSN s’agitent toujours devant l’usine d’Olymel de Sainte-Rosalie alors que les salariés ont rejeté une entente de principe présentée dernièrement par l’employeur. Les négociations se poursuivent entre les deux parties afin de trouver un chemin d’entente avant la fin de la présente convention collective prévue pour le 1er juillet.

Plusieurs dossiers sont actuellement sur la table. Les salariés souhaitent, notamment, une bonification salariale pour contrer l’inflation. De plus, ils aimeraient négocier à la baisse la durée de la prochaine convention collective, ce qui pourra leur servir de levier face aux imprévus en lien avec le marché du travail.

Dans le meilleur des mondes, la durée de cette nouvelle convention pourrait être signée à un maximum de trois ans, selon Alexandre Boileau Laviolette, président du comité exécutif de la Fédération du commerce de la CSN.

« À cette usine, il y a plus de départs de salariés que de nouveaux qui arrivent, ce qui accentue la précarité du milieu. Pour attirer les gens et les garder, il faut passer par une bonification des salaires et un contrat de travail qui ne sera pas de trop longue durée. Il y a beaucoup d’entreprises dans le domaine de l’agroalimentaire en Montérégie qui offrent des conditions de travail supérieures. Il faut, nous aussi, suivre la cadence », déclare-t-il.

D’ici les prochains jours, d’autres manifestations spontanées devant l’usine pourraient avoir lieu, affirme la partie syndicale.

De son côté, le siège social d’Olymel confirme qu’un processus de conciliation est en cours et que la direction suit de près la situation.

Rappelons que la présente convention collective a été signée en 2017 pour une durée de cinq ans. Plusieurs améliorations avaient été consenties aux travailleurs, dont des augmentations salariales de 10 % sur cinq ans (environ 2 % par année), des primes bonifiées, l’introduction d’une prime de formation et une augmentation de la contribution de l’employeur au régime d’assurance.

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