20 juillet 2017 - 00:00
Faculté de médecine vétérinaire
Les étudiants résidents deviennent syndiqués
Par: Rémi Léonard
Après cinq ans d’études, les étudiants en médecine vétérinaire peuvent passer quatre autres années à faire leur internat puis leur résidence à la FMV en étant rémunérés.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après cinq ans d’études, les étudiants en médecine vétérinaire peuvent passer quatre autres années à faire leur internat puis leur résidence à la FMV en étant rémunérés. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après cinq ans d’études, les étudiants en médecine vétérinaire peuvent passer quatre autres années à faire leur internat puis leur résidence à la FMV en étant rémunérés.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après cinq ans d’études, les étudiants en médecine vétérinaire peuvent passer quatre autres années à faire leur internat puis leur résidence à la FMV en étant rémunérés. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La soixantaine d’étudiants en résidence et en internat à la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de Saint-Hyacinthe viennent d’obtenir leur accréditation pour se joindre au Syndicat des étudiant-e-s salarié-e-s de l’Université de Montréal (SÉSUM).


Ces étudiants ont complété le doctorat de cinq ans en médecine vétérinaire, ont obtenu leur droit de pratiquer et poursuivent leurs études en internat ou en résidence dans une spécialité précise en médecine vétérinaire. Tous les étudiants passent par un internat d’un an et peuvent par la suite faire leur résidence, qui dure trois ans, à la FMV ou ailleurs.

Selon Samuel-Élie Lesage, responsable aux affaires internes du SÉSUM, ces étudiants salariés se sont tournés vers la syndicalisation en raison de conditions de travail « difficiles », notamment parce que la rémunération n’est pas à la hauteur du travail qu’ils accomplissent, selon eux. Ils voudraient aussi que les disponibilités qu’on leur demande soient plus raisonnables et que leur travail soit plus sécuritaire, a rapporté M. Lesage. « Le SÉSUM continue à lutter contre la précarité des personnes salariées étudiantes à l’Université de Montréal en défendant ces nouveaux membres », a-t-il affirmé.

La requête en accréditation a été déposée le 22 juin. Maintenant fraîchement syndiqués, la prochaine étape pour eux sera de négocier leur première convention collective avec l’Université de Montréal, l’employeur. « Le SÉSUM entend obtenir des conditions de travail « avantageuses, respectueuses et plus sécuritaires » pour les cliniciens résidents et les internes », a déclaré le syndicat.

La signature d’une première convention collective est d’ailleurs le processus que la cinquantaine de professeurs cliniciens ont aussi entrepris dans la dernière année, qui a été ponctuée de plusieurs jours de grève et d’un lock-out. Ceux-ci sont plutôt affiliés au Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal. Devant l’absence d’accord entre les cliniciens et l’Université, un processus d’arbitrage est en cours pour établir les termes du premier contrat de travail.

Le SÉSUM regroupe quant à lui plus de 4 000 étudiants salariés de l’Université de Montréal et est affilié à l’Alliance de la fonction publique du Canada, région du Québec.

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