Ils sont en effet en contact avec la Ville depuis plusieurs semaines déjà. C’est au début du mois de mai que le maire Claude Corbeil a annoncé la tenue de ce projet pilote, qui se déploiera au cours de quatre fins de semaine durant l’été. Les deux entrepreneurs maskoutains seront présents avec leur food truck à chacune de ces occasions, a confirmé Sylvain Ayotte. Tel qu’annoncé par le maire, deux activités se tiendront au parc Casimir-Dessaulles et deux autres au parc Les Salines. D’autres food trucks se joindront à eux puisque la Ville vise la présence de trois ou quatre camions.
M. Ayotte se réjouit évidemment à l’idée de pouvoir opérer dans sa propre ville, même s’il préfère normalement limiter le nombre de présences au même endroit et répartir ses visites pour maximiser « l’effet wow », a-t-il décrit. Il ne pouvait toutefois pas manquer cette occasion de prouver que les camions de cuisine de rue ont leur place dans l’offre commerciale d’une ville et espère bien faire de ce projet pilote une réussite. Il a d’ailleurs salué l’ouverture démontrée par la Ville de Saint-Hyacinthe dans ce dossier.
Sylvain Ayotte souligne que bien d’autres municipalités ont établi une forme d’encadrement pour ce type d’activité, souvent par l’émission de permis, et qu’il s’efforce toujours de bien faire les choses. « Je n’irais jamais me planter devant un commerce qui offre des produits similaires », a-t-il donné en exemple. Il redonne par ailleurs un pourcentage de ses ventes à une bonne cause.
La première activité mettant en vedette les camions de cuisine de rue en sol maskoutain se tiendra au parc Les Salines le vendredi 18 juin, de 16 h à 20 h, et le samedi 19 juin, de 11 h à 20 h. Les trois autres activités seront étalées jusqu’en septembre, a précisé Sylvain Ayotte. Il a déjà été convenu de laisser une fenêtre pour la tenue du Poutinefest, qui pourrait revenir encore cette année. « J’ai bien hâte de voir la réponse des gens », conclut-il à l’approche de la saison estivale et avoue être bien fébrile à l’idée de servir les Maskoutains. « Ça reste ma ville après tout… et ça va réduire le déplacement », a partagé Sylvain Ayotte.