Fidèle à son habitude, le groupe maskoutain offrira un jeu dynamique et intense puisque, cette année, quatre comédiens sur cinq se produiront sur scène. « Pour nous c’est une façon de se renouveler, indique Ian Lalonde, Enfant du feu depuis 2006. Ça laisse place à un jeu plus rapide où il faut être encore plus à l’affût qu’à l’habitude. »
La troupe, qui se démarque déjà des autres groupes d’improvisation, a su faire sa marque avec le temps en offrant aux spectateurs un spectacle improvisé et non une compétition entre différentes équipes. « Le fait de nous connaître les uns les autres, d’avoir une bonne complicité, ça nous permet de savoir où s’en vont les autres dans une impro. C’est ce qui nous distingue et qui nous permet d’offrir de l’improvisation de qualité. »
À l’affût sur Facebook
Le groupe composé de Ian Lalonde, Mélanie Boisvert, Simon et Vincent Maltais, ainsi que Pascal Vermette, innove en proposant au public une façon de choisir les joutes à même les réseaux sociaux. Cette façon de fonctionner n’a encore jamais été vue en improvisation.
« Je ne crois pas que ça ait déjà été fait quelque part, mais on cherche présentement un moyen de faire participer le public encore plus à nos impros. Les gens pourront nous soumettre via Facebook ou Twitter un dessin de leur improvisation et courir la chance de la voir [l’improvisation] se réaliser sur scène. On se donne de beaux défis pour cette saison qui marque la fin de l’enfance des Enfants du Feu! »De retour un dimanche sur deux, dès le 1 er septembre au Zaricot, chaque joute accueillera un invité. Zoomba, comédienne et coach dans la Ligue Nationale d’Improvisation se lancera la première, suivie par Christian Vanasse. Un musicien sera aussi de la partie comme à l’habitude pour les improvisations chantées, partie importante aussi de l’ambiance qui règne au Zaricot pendant les joutes. L’équipe effectue, de plus, des démarches pour réaliser des captations maison des soirées spectacles afin de regarnir quelque peu son compte YouTube.« Ça sera du plaisir sur la scène et du plaisir dans la salle. Une saison à ne pas manquer », termine Ian Lalonde.