Comme la valeur de la propriété du CIAQ est supérieure à un million de dollars, l’Université de Montréal doit faire ratifier son offre d’achat par le ministère de l’Éducation. La signature de la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David est donc requise pour officialiser cette transaction.
La municipalité évalue la propriété à 6 M$, soit 2,4 M$ pour le terrain et 3,6 M$ pour le bâtiment.
Lors de l’annonce de la vente, le vice-doyen au développement, aux communications et aux relations externes de la FMV, Émile Bouchard, avait démontré un vif un intérêt pour les installations de son proche voisin.
« L’acquisition du terrain et des bâtiments nous permettrait d’utiliser le laboratoire et les étables pour héberger des animaux d’enseignement et de recherche », avait déclaré M. Bouchard, en entrevue au COURRIER.
Les installations du CIAQ à Saint-Hyacinthe regroupent les services administratifs et informatiques, tandis que celles de Sainte-Madeleine qui appartiennent à l’Alliance Semex rassemblent les étables, des laboratoires et assure la commercialisation des semences. Dans la MRC, le CIAQ emploie 123 personnes.
Selon nos informations, pour financer l’achat du terrain du CIAQ, l’Université de Montréal souhaite se départir de la Ferme Frontenac située au coin Frontenac et rang St-Simon à Saint-Hyacinthe.
La Ferme Frontenac est jugée désuète et trop éloignée de la FMV (6 kilomètres). Sa mise à niveau a donc été écartée.
Soucy impliquée
La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a mis les bouchées doubles afin que cette transaction espérée depuis deux ans par la FMV se concrétise.
« La ministre (Hèlène David) a eu une belle écoute et elle a très rapidement compris l’enjeu du dossier. Tout le monde y gagne. Les employés n’auront qu’à se déplacer à un endroit. Les installations seront à la fine pointe et à moindre coût », commente avec satisfaction Mme Soucy.
« Enfin, on concentre au même endroit une expertise incroyable pour notre région. Tout ça s’inscrit évidemment dans la lignée de ce que la CAQ propose, c’est-à-dire la création de pôles d’innovation dans plusieurs régions du Québec. En ce sens, Saint-Hyacinthe fait preuve d’avant-gardisme et ça me rend fière », complète la députée caquiste.