21 mars 2024 - 03:00
Hockey collégial D1
Les Lauréats éliminés dès le premier tour
Par: Maxime Prévost Durand
Les Lauréats ont été freinés par les Nordiques du Collège Lionel-Groulx au premier tour des séries éliminatoires du circuit collégial. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les Lauréats ont été freinés par les Nordiques du Collège Lionel-Groulx au premier tour des séries éliminatoires du circuit collégial. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le manque d’opportunisme des Lauréats a coûté cher à l’équipe, a reconnu l’entraîneur-chef Gabriel Doyon. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le manque d’opportunisme des Lauréats a coûté cher à l’équipe, a reconnu l’entraîneur-chef Gabriel Doyon. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le parcours en séries éliminatoires des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe a été de courte durée. La formation maskoutaine a été éliminée en deux matchs, dès le premier tour, par les Nordiques du Collège Lionel-Groulx.

Les Lauréats ont encaissé un dur coup en échappant le premier duel de la série au compte de 2 à 1 en prolongation, le 16 mars, au Stade L.-P.-Gaucher. Deux jours plus tard, à Blainville, ils ont dû s’avouer vaincus à nouveau, cette fois par la marque de 4 à 1. Ces défaites mettaient un terme à leur saison.

Le manque d’opportunisme a été le talon d’Achille de l’équipe, a reconnu l’entraîneur-chef Gabriel Doyon.

« On a marqué seulement deux buts en deux matchs. Ce n’est pas assez pour gagner », a-t-il laissé tomber en toute honnêteté en entrevue avec LE COURRIER.

Les Lauréats étaient légèrement favoris dans cette série puisqu’ils avaient terminé au 7e rang du classement général de la ligue collégiale de hockey masculin D1 du RSEQ, tandis que les Nordiques pointaient au 10e rang. Mais sur la patinoire, ces chiffres ne faisaient plus de différence.

Les joueurs du Cégep de Saint-Hyacinthe ont pourtant bien entamé la première rencontre. Ils ont même pris l’avance 1 à 0 dès la 1re période grâce au but d’Édouard Trépanier lors d’une montée à deux contre un avec Olivier Beaupré. Les Nordiques ont toutefois répliqué par l’entremise de Jérémy Thériault en milieu de 2e période et on a senti le vent tourner de côté à partir de ce moment. Le gardien de but Esteban Gauthier, qui a été bombardé de 53 tirs dans le duel, a livré une belle performance pour garder les Lauréats dans le coup jusqu’à la fin, mais cela n’a pas suffi. Jérémy Thériault est revenu à la charge dès les premières secondes de la prolongation, prenant par surprise Gauthier et la défensive des Lauréats pour offrir la victoire au club de la Rive-Nord.

« Ça a été un match très serré. On a accordé beaucoup de lancers, mais quand on regarde leur provenance, c’était souvent des tirs de loin. Au niveau des chances de marquer, on en a eu plus qu’eux, mais notre manque d’opportunisme a été l’élément qui a fait la différence », a analysé Gabriel Doyon.

Le second duel, même s’il s’est terminé par la marque de 4 à 1, a lui aussi été serré jusqu’à la fin. L’écart a été d’un seul but pendant toute la dernière moitié du match. Les Nordiques ont confirmé leur victoire avec deux buts dans un filet désert dans les deux dernières minutes, alors que Saint-Hyacinthe tentait le tout pour le tout.

Lionel-Groulx s’était forgé une avance de 2 à 0 en 1re période grâce à deux buts inscrits à une minute d’intervalle. Après avoir survécu à une séquence étourdissante – mais sans conséquence – en début de 2e période, les Lauréats ont joué d’un peu de chance pour réduire l’écart 2 à 1. Kevin André Blanchette, le meilleur buteur de l’équipe, a surpris le gardien des Nordiques avec un tir de l’extérieur de la ligne bleue qui s’est faufilé jusqu’au fond du filet. Malgré ses efforts, le club maskoutain n’a jamais été en mesure de créer l’égalité par la suite, voyant du même coup sa saison prendre fin.

Du positif à retenir

L’élimination hâtive de l’équipe a créé une grande déception dans le vestiaire des Lauréats, particulièrement pour les quatre joueurs finissants – Olivier Beaupré, Esteban Gauthier et les frères Xavier et Cédric Cuevas-Bélisle – qui voyaient leur carrière collégiale se terminer. Mais il y a aussi beaucoup positif à retenir de cette saison, estime l’entraîneur de l’équipe.

« Quand on regarde où on est parti en début de saison et où on était rendu à la fin de la saison, c’est très positif. On a terminé au 7e rang de la ligue, une position à laquelle peu de gens nous voyaient », a souligné Gabriel Doyon, qui est passé du rôle d’entraîneur associé à celui d’entraîneur-chef en plein milieu du camp d’entraînement l’été dernier.

L’équipe a d’ailleurs terminé la saison en force avec huit victoires à ses douze derniers matchs.

« La progression des joueurs a été incroyable. On avait un bon groupe de joueurs. Ça a été le fun de travailler ensemble. C’était un groupe unique. »

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