Si elle n’est pas une militante de longue date du PLC (elle n’est membre du PLC que depuis deux semaines), Mme Bédard affirme que ce parti a toujours rejoint ses valeurs personnelles.
« J’ai toujours voté libéral. Je n’avais jamais sérieusement envisagé de me présenter au fédéral, mais le timming est parfait dans les circonstances. Mes enfants sont rendus grands et j’ai plus de temps pour me consacrer à ce défi. J’ai appris par des relations qu’ils [le PLC] cherchaient quelqu’un pour la circonscription et, après avoir consulté mes proches, j’ai décidé de me lancer. Je pense que le profil de ma candidature et le fait que je sois une femme les ont tout de suite intéressés », a mentionné Mme Bédard en entrevue au COURRIER.
Native de Saint-Tite, Mélanie Bédard demeure à Saint-Hyacinthe depuis 19 ans et connaît bien la réalité et les enjeux de la région.
« Si je suis élue, ma priorité numéro un sera de protéger les entreprises et les agriculteurs d’ici qui sont touchés par les tarifs douaniers américains. Il est impératif de défendre notre économie. C’est pourquoi j’ai décidé de rejoindre l’équipe de Mark Carney. Il a le profil idéal pour diriger le pays dans ce climat d’incertitude politique », estime la candidate libérale.
Bien consciente qu’elle aura fort à faire pour déloger Simon-Pierre Savard- Tremblay comme député du comté, Mme Bédard estime qu’un élu libéral pourrait en faire bien plus pour la région, bien qu’elle souligne la qualité du travail fait par le député bloquiste.
« Le Bloc québécois est condamné à être dans l’opposition. Avec un député libéral à Ottawa, les gens de la circonscription pourraient enfin avoir un poids au niveau décisionnel », affirme-t-elle.
En plus de ses fonctions à la Municipalité, la femme de 48 ans et mère de deux enfants est horticultrice de profession. Elle a également occupé la présidence des Loisirs Saint-Joseph.