Le conseil municipal a donné son aval en octobre pour adhérer à un achat groupé de luminaires DEL lancé par la Fédération québécoise des municipalités. Le projet est actuellement à l’étape de l’étude de faisabilité, a informé M. Bilodeau.
Les avantages de la technologie DEL pour l’éclairage de rue sont toutefois déjà probants pour lui. Moins énergivores et plus durables que les lumières actuelles au sodium, elles devraient permettre de sauver 740 000 $ par année en frais d’énergie et d’entretien, a donné comme évaluation le DG.
À ce rythme, les coûts de remplacement actuellement évalués à 3,11 M$ seraient amortis en à peine cinq ans, a-t-il soutenu, et les lumières DEL se révèleraient ensuite « payantes » pour le reste de leur vie utile. Les nouveaux lampadaires permettraient également de mieux orienter la lumière vers le sol, réduisant la pollution lumineuse, a-t-il ajouté.
Les citoyens risquent de remarquer facilement le changement puisque la lumière émise par ces nouveaux appareils aura un éclat beaucoup plus blanc que l’éclairage actuel, dont la teinte tire plutôt sur le jaune. Exprimée en degré Kelvin, la température de couleur retenue sera donc de 3 000 K, a indiqué M. Bilodeau. Pour des considérations de santé publique, on voulait éviter les lumières à 4 000 K, dont la lumière bleutée suscite certaines inquiétudes, principalement quant à son impact sur le sommeil.
La Ville de Montréal, qui a aussi entamé la conversion de son éclairage de rue aux lumières DEL, a d’ailleurs reculé l’année dernière en optant pour des ampoules de 3 000 K au lieu de celles à 4 000 K installées initialement.