10 octobre 2024 - 03:00
Les multiples facettes de Mylène St-Sauveur
Par: Maxime Prévost Durand
Mylène St-Sauveur continue l’aventure avec son personnage de Lily-Rose Bernard dans la série Alertes, qui en est à sa quatrième saison. Photo Productions Pixcom

Mylène St-Sauveur continue l’aventure avec son personnage de Lily-Rose Bernard dans la série Alertes, qui en est à sa quatrième saison. Photo Productions Pixcom

Mylène St-Sauveur s’est forgé une place de choix dans le salon des Québécois au fil des ans, que ce soit par ses rôles dans L’heure bleue, Hubert et Fanny ou plus récemment dans Alertes. En plus de reprendre son rôle de Lily-Rose Bernard dans Alertes cet automne, la comédienne maskoutaine explore une autre palette de son jeu avec un personnage plus sombre dans la série Indéfendable.

Pour la quotidienne à succès de TVA, Mylène St-Sauveur incarne Vicky Marois, une mère soupçonnée d’avoir empoisonné volontairement sa famille lors d’un souper où elle avait invité ses ex-beaux-parents. Un rôle aux antipodes de la sergente-détective qu’elle joue dans Alertes.

« Ce sont deux rôles tellement différents, souligne la comédienne. Lily-Rose, dans Alertes, c’est un personnage très cérébral, très cartésien, qui touche à ses émotions, mais qui reste plus de marbre. Le personnage de Vicky Marois, dans Indéfendable, c’est tout le contraire. C’est un personnage explosif, très émotif, qui vit d’énormes défis alors que, tout à coup, on l’accuse de la mort de ses ex-beaux-parents, donc ça vient brasser plusieurs choses, surtout qu’elle se dit non coupable. Elle monte sur ses grands chevaux rapidement pour se défendre et faire valoir ses droits. »

La conjugaison de ces deux rôles a représenté un beau défi pour la comédienne, surtout que la fin du tournage de la saison 4 d’Alertes chevauchait le début du tournage de ses scènes pour Indéfendable. « C’est ma première quotidienne à vie », fait aussi remarquer Mylène St-Sauveur en parlant de son apparition dans Indéfendable.

Son personnage de Vicky Marois, qui connaîtra bientôt le dénouement à son histoire, l’a amenée à puiser dans des zones qu’elle n’avait pas explorées depuis longtemps. « Je connais bien ma Lily-Rose et j’aime pouvoir la voir évoluer, mais c’était le fun d’aller dans le côté explosif de Vicky Marois, dans des zones d’ombres où je suis moins allée, raconte la Maskoutaine. Je me souviens d’un personnage que j’avais dans [le film d’horreur] 5150, rue des Ormes il y a pratiquement 15 ans… c’est le fun de retourner dans des personnages plus torturés, plus complexes, qui demandent une précision dans les gestes et dans les émotions. »

D’autres projets

En plus d’être à l’affiche dans deux des séries télévisées les plus populaires au Québec, Mylène St-Sauveur s’est aussi jointe à des projets plus expérimentaux de court-métrage récemment.

Cet été, on a notamment pu la voir tenir l’affiche dans Les cobayes du temps, un court-métrage de style steampunk, dont la première mondiale a été présentée dans le cadre du Festival Fantasia, à Montréal.

« On a eu ben du fun à faire ça. Ça se passe autour des années 1900, ça parle de voyage dans le temps, c’est vraiment funky avec de beaux looks avec des costumes d’époque et de super beaux accessoires. C’est très steampunk, science-fiction et fantastique », décrit la comédienne.

« C’était le fun d’aller dans d’autres univers complètement, poursuit-elle. Ça permet ça, les courts-métrages, et ça me fait rencontrer de nouvelles personnes. »

Dans les derniers mois, Mylène St- Sauveur a également participé au tournage du court-métrage Un bout de soi de Marie Carpentier.

Ces expériences alimentent les pulsions créatrices de la Maskoutaine, qui carbure à l’art.

« Je n’étais qu’interprète pour ces projets-là, mais ça me donnera peut-être le goût de produire, de réaliser ou même d’écrire moi-même un court-métrage éventuellement, confie-t-elle. Ça fait 20 ans que je joue… J’ai aussi le désir de créer mes propres affaires. »

Parmi ses autres projets, Mylène St- Sauveur participera au Cabaret Bio dégradable, une soirée qui se tiendra le 26 octobre au Lion d’or, à Montréal.

« Ça fait une quinzaine d’années que ça existe, mentionne-t-elle. Des acteurs montent sur scène et lisent des extraits d’autobiographies d’artistes célèbres qui ont, disons, mal vieilli ou qui ont des propos insensés. C’est un des shows les plus drôles que j’ai vus de ma vie. »

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