28 mai 2020 - 14:25
Médiathèque maskoutaine
Les prêts de livres reprendront le 8 juin, sans contact
Par: Maxime Prévost Durand
Les activités de la Médiathèque maskoutaine reprendront partiellement à compter du 8 juin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les activités de la Médiathèque maskoutaine reprendront partiellement à compter du 8 juin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les deux bibliothèques gérées par la Médiathèque maskoutaine (T.-A-St-Germain et Sainte-Rosalie) reprendront leurs activités de prêts de livres à compter du 8 juin. L’accès aux établissements - et donc aux rayons - demeurera toutefois fermé au public.

Les réservations devront être réalisées en ligne, via le catalogue de la Médiathèque maskoutaine, ou par téléphone directement auprès de la bibliothèque. « Les gens vont pouvoir venir chercher leurs documents sur rendez-vous seulement », a expliqué au COURRIER la directrice générale de l’organisation, Louise Struthers. Une méthode sans contact sera privilégiée alors qu’un membre du personnel déposera le livre emprunté dans une boîte, dans le portique de l’entrée de la bibliothèque, à l’heure qui a été convenue pour la prise de possession.

La ministre de la Culture, Nathalie Roy, avait annoncé le 22 mai qu’il serait possible pour les bibliothèques à travers la province de recommencer à offrir certains services à compter du 29 mai. Du côté de la Médiathèque maskoutaine, avec l’approbation de la Ville de Saint-Hyacinthe, il a été convenu que cette reprise « très partielle » allait se faire quelques jours plus tard, soit le 8 juin, le temps de réengager le personnel et de mettre en place les mesures nécessaires.

« On est très contents [de pouvoir reprendre certains services], même si on est conscients que certains citoyens vont peut-être être un peu déçus par l’offre limitée des services, a mentionné Mme Struthers. Mais nous traversons des circonstances que nous n’avons jamais vécues et la sécurité de tous est importante. »

Les chutes à livres automatisées se trouvant à l’extérieur des bibliothèques seront à nouveau accessibles à cette même date et deviendront, jusqu’à nouvel ordre, le seul moyen de retourner les documents empruntés. Elles seront désinfectées régulièrement, a assuré Mme Struthers. Au même titre que les établissements, les chutes à livres avaient été rendues inaccessibles le 23 mars.

Près de 20 000 documents, empruntés avant le début de la crise, sont actuellement entre les mains d’usagers. Ils pourront être retournés d’ici le 31 juillet sans pénalité ni frais de retard, a déjà fait savoir la Médiathèque maskoutaine. « Il n’y a pas d’urgence de les ramener dès la première journée », a ajouté la directrice générale de l’organisation.

Une « quarantaine » pour les livres

Conformément aux mesures qui devront être mises en place pour assurer la sécurité des usagers et des employés, tous les livres qui seront retournés seront mis en quarantaine pendant une période de 72 h (trois jours) avant de redevenir disponibles, a indiqué Mme Struthers.

Cette dernière insiste par ailleurs pour que les usagers ne désinfectent pas eux-mêmes les documents avant de les retourner. « L’eau avec le papier et le carton ne fait pas bon ménage », a-t-elle averti, spécifiant que le personnel prendra les mesures nécessaires pour que les documents soient sécuritaires au moment où ils pourront être empruntés à nouveau.

La DG de la Médiathèque invite d’ailleurs les usagers à ne pas se présenter aux bibliothèques s’ils n’ont pas de rendez-vous pour récupérer leurs documents.

Sur une autre note, les dons de livres ne seront toujours pas acceptés pour l’instant compte tenu des mesures en place.

Pour les premières semaines, un horaire limité sera en place pour récupérer les documents, soit du lundi au vendredi, de 14 h à 19 h (à l’exception du mercredi pour la Bibliothèque Sainte-Rosalie). La Bibliothèque T.-A-St-Germain pourra également répondre aux demandes le samedi de 12 h à 16 h.

Les services numériques continueront quant à eux d’être disponibles en tout temps. Ceux-ci ont été fort prisés durant la crise alors qu’une « grosse augmentation des prêts numériques » a été observée par la Médiathèque maskoutaine.

image