Pour chaque repas pour enfant vendu au restaurant St-Hubert de Saint-Hyacinthe en commande pour emporter et en livraison, un dollar sera versé au Camp de santé. Cet argent permettra ensuite aux jeunes de passer quelques semaines durant l’été dans un camp de vacances.
« Le partenariat s’est fait très rapidement », explique tout sourire le président du Camp de santé de Saint-Hyacinthe, Marc-Aurèle Ouellette. Cette initiative du restaurant permet aux enfants de la région de Saint-Hyacinthe de vivre une expérience enrichissante et de développer de nouvelles amitiés.
« C’était important pour nous de nous impliquer dans un projet comme celui-ci, car il nous a beaucoup touchés », mentionne le directeur et franchisé de St-Hubert, Steve Deslauriers. Il rajoute qu’il connaît la réalité des jeunes et qu’un camp de vacances comme celui offert peut apporter une énorme joie aux jeunes qui y participeront.
Depuis maintenant 75 ans, le Camp de santé a comme mandat d’offrir aux jeunes de 9 à 12 ans la chance de participer gratuitement aux camps de vacances grâce aux fonds amassés. Cette année, ces séjours se dérouleront au camp Mariste à partir du 25 juillet et au camp de jour de Saint-Hyacinthe tout l’été. « Habituellement, nous envoyons 110 jeunes au camp Mariste, mais cette année, en raison des consignes sanitaires, nous avons pu en envoyer seulement 30. C’est pourquoi nous nous sommes associés au camp de jour de Saint-Hyacinthe cet été où nous envoyons environ 80 jeunes », exprime le président du Camp de santé.
Difficulté à se faire connaître
Le Camp de santé existe depuis maintenant 75 ans et, pourtant, il cherche encore à se faire connaître des Maskoutains. Les coprésidents d’honneur de la campagne de financement 2021, Marie-Pier Gervais et Sylvain Gervais, espèrent contribuer à cette visibilité dont l’organisme a tant besoin. « Notre but en nous impliquant est de dynamiser la campagne et de trouver de nouvelles méthodes de financement », indique Sylvain Gervais.
Pour sa part, Marie-Pier Gervais lance un message de vigilance à la population. « Quand j’étais petite, je n’ai manqué de rien dans ma famille et je me compte chanceuse, mais on ne connaît pas la réalité chez le voisin et, souvent, les gens dans le besoin sont bien plus proches que l’on pense et c’est pour ça qu’il faut s’impliquer. »
D’autres partenariats seront annoncés dans les prochains mois dans le cadre de cette campagne de financement.
La population est aussi invitée à contribuer en ligne à cette cause sur le site Internet de l’organisme au campdesante. com.