En effet, depuis sa fondation en France en 1796, notre congrégation a eu comme mission de se consacrer à l’enseignement et aux services d’aide aux orphelines. Nous sommes venues au Québec en 1853 pour ouvrir des écoles et assurer l’accès à l’éducation d’un plus grand nombre de jeunes Québécoises.
Comme vous le savez sans doute, notre communauté religieuse a quitté les locaux de sa maison mère sise sur la rue Girouard Ouest en juillet dernier. Nous vivons désormais dans différents lieux, certaines avec d’autres communautés religieuses féminines, d’autres dans des résidences pour personnes âgées.
Alors que nous entamons ainsi le dernier chapitre de notre histoire au Québec, le fait que les locaux de notre ancienne maison mère puissent, à travers le projet mené par le Collège Saint- Maurice, poursuivre la mission de notre fondatrice, Sainte Marie Rivier, répond à notre plus cher désir. Ce projet, c’est notre legs à la communauté maskoutaine qui nous a si bien accueillies pendant tant d’années.
Un projet d’une aussi grande envergure nécessite des changements : l’aménagement du terrain et la disparition de certains bâtiments afin de rendre les espaces plus fonctionnels et plus sécuritaires pour les jeunes qui y vivront. Nous sommes favorables à la réalisation de l’ensemble des travaux importants qui nous ont tous été présentés. Nous avons la certitude que le résultat dépassera nos attentes et que le complexe ainsi créé perpétuera la mémoire de ce que notre communauté a fait durant des décennies à Saint-Hyacinthe : former la jeunesse et apporter une valeur ajoutée à la communauté maskoutaine.
Soeur Germaine Lapierre, économe provinciale
Soeur Édith Lavoie, retraitée du Collège Saint-Maurice