16 juillet 2020 - 14:44
Les terres du parc Théo-Phénix : une vue de l’esprit, dit la MRC
Par: Martin Bourassa
Agrandir le parc industriel Théo-Phénix sur des terres municipales est une proposition sans fondement, selon la position de la MRC. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Agrandir le parc industriel Théo-Phénix sur des terres municipales est une proposition sans fondement, selon la position de la MRC. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lors du débat entourant la demande d’exclusion présentée par la Ville de Saint-Hyacinthe devant la CPTAQ, la Ville avait été déstabilisée par une trouvaille de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie. Cette dernière avait attiré l’attention de la Commission sur des terres municipales de 38 hectares bénéficiant d’un droit acquis au bout du parc Théo-Phénix. Cette option a fait l’objet d’une sortie en règle dans la demande défendue par la MRC, qui ferme la porte à l’idée d’y envoyer Exceldor.

« Il est possible que ces lots bénéficient de droits acquis, mais aucune demande ni décision n’a été rendue à ce sujet. Ces lots ne peuvent toutefois pas satisfaire les besoins du projet qui, rappelons-le, consiste à permettre l’agrandissement du parc industriel Olivier-Chalifoux. […] Il est reconnu par la CPTAQ et en jurisprudence que ces droits acquis s’éteignent dès la vente d’un lot à des intérêts privés. »

Exceldor devrait donc s’adresser à son tour à la CPTAQ pour obtenir son autorisation. « C’est donc une vue de l’esprit de soutenir que ce site est un site de moindre impact pouvant répondre aux besoins du projet. Cela suffit à clore le débat sur ces lots », tranchent les auteurs de la demande.

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