22 juin 2023 - 07:00
À l’aube des déménagements le 1er juillet
Les Trouvailles de l’Abbé Leclerc invitent la population à donner intelligemment
Par: Adaée Beaulieu
Le camion de la friperie Les Trouvailles de l’Abbé Leclerc bien rempli après un passage aux neuf des treize cloches de récupération, dont celles des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le camion de la friperie Les Trouvailles de l’Abbé Leclerc bien rempli après un passage aux neuf des treize cloches de récupération, dont celles des Galeries St-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La zone du premier tri, notamment pour les vêtements. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La zone du premier tri, notamment pour les vêtements. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le coordonnateur des Trouvailles de l’Abbé Leclerc, Alain Robert, en compagnie de la directrice générale adjointe du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Véronique Blais. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le coordonnateur des Trouvailles de l’Abbé Leclerc, Alain Robert, en compagnie de la directrice générale adjointe du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, Véronique Blais. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« Donnez comme si vous donniez à un ami », voilà le message que désire passer le coordonnateur de la friperie Les Trouvailles de l’Abbé Leclerc, Alain Robert, alors que la date des déménagements, le 1er juillet, approche à grands pas.

Alors que plusieurs dons n’étaient pas appropriés à la suite des ventes de garage des 6 et 7 mai et que les cloches de récupération débordaient même si elles sont vidées chaque jour, M. Robert espère que l’expérience sera plus positive cette fois-ci. Il a offert une visite guidée des coulisses de la friperie au COURRIER pour permettre aux lecteurs de bien comprendre ce qui est gardé et ce qui est rejeté pour être revendu à d’autres organismes.

Opter pour la qualité

Tout d’abord, aucun meuble n’est accepté par la friperie. Les citoyens sont donc invités à aller les porter au Centre d’entraide maskoutain (CEM). Pour ce qui est des vêtements, de la literie, des rideaux et de la vaisselle tachés ou brisés, ils ne sont pas gardés. Les biens électroniques doivent être fonctionnels, et les jouets doivent être les plus propres et complets possible.

Actuellement, ce sont environ 1000 sacs de dons qui sont reçus chaque semaine. De ce nombre, 75 à 80 % sont triés la semaine même et, parmi cette proportion, environ 350 sacs sont revendus à d’autres organismes. Par année, ce sont environ 350 000 items qui sont vendus par le biais de la friperie. Certains, de très bonne qualité et récents, sont aussi donnés par l’entremise du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, à qui appartient la friperie. Des vêtements neufs provenant de surplus de magasins sont aussi vendus à la friperie.

« Le volume important que nous recevons nous permet d’avoir un roulement de la marchandise chaque mois et de vendre à des prix accessibles, par exemple, entre 1,50 $ et 6,50 $ pour les vêtements usagés autres que les robes et les manteaux, ainsi qu’à 0,50 $ pour ceux d’enfants et à 1 $ à 1,50 $ pour ceux d’adultes en rabais. Il faut simplement que ce volume demeure de bonne qualité pour poursuivre notre mission », a déclaré M. Robert.

Le parcours d’un don

Les dons sont ramassés chaque jour ou tous les deux jours, selon l’emplacement, directement dans la boîte de dons à l’entrée de la friperie et dans les cloches situées aux quatre coins de la ville. Les sacs de vêtements sont entreposés dans un cabanon en attendant d’être triés. Ils y retournent aussi, par la suite, lorsqu’ils ne font pas l’affaire. Les dons faits de matériaux durs qui arrivent via le camion des Trouvailles, eux, sont directement rentrés pour être triés.

Au sous-sol de la friperie, le tri se fait en deux étapes. D’abord, deux à trois personnes regardent la qualité des vêtements et des souliers et conservent ceux en bon état en les triant. Ils jettent aussi un coup d’œil rapide aux autres biens et les trient par catégorie, par exemple la vaisselle et la literie.

L’espace dédié au second tri, lui, est divisé en plusieurs sections. Une dizaine de bénévoles y sont répartis. Dans la première section, deux personnes vérifient les appareils électroniques, passant du téléphone à la cafetière. Elles les nettoient parfois légèrement, mais ne les réparent pas. Ce qui ne fonctionne pas repart vers des entreprises de récupération de métaux et d’électronique.

La seconde section est consacrée aux vêtements. S’ils sont de saison, ils sont accrochés sur des cintres et étiquetés prêts à être montés dans la boutique. Sinon, ils sont triés, puis entreposés dans une autre section du sous-sol dans de gros bacs noirs.

Les troisième et quatrième sections sont celles de la literie, des coussins et des rideaux. La literie est revérifiée, mesurée, ensachée et étiquetée.

La cinquième section est celle de la vaisselle. Elle est lavée au besoin, mais n’est pas frottée de façon intensive. La dernière section est celle des jouets et des livres. Leur contenu est vérifié. Parfois, certains morceaux orphelins sont conservés pour compléter d’éventuels jeux incomplets. Les poupées sont habillées et coiffées par les bénévoles.

« Il est mieux de coller les boîtes de jeux surtout lorsqu’elles sont mises dans les cloches. Un casse-tête de 1000 morceaux qui tombe par terre sera mis à la récupération. L’idéal est de mettre les jeux dans des sacs ou des boîtes. Les vêtements devraient être placés dans des sacs sans toutes sortes d’autres items. Il est aussi mieux d’apporter les jeux, les livres et la vaisselle directement aux Trouvailles dans des boîtes », a expliqué M. Robert.

Vous pouvez aller porter vos dons plus fragiles directement aux Trouvailles de l’Abbé Leclerc, au 1805, rue des Cascades, le mardi entre 9 h et 17 h, le mercredi de 10 h à 17 h, le jeudi et le vendredi de 10 h à 18 h et le samedi de 10 h à 17 h. Les vêtements peuvent être déposés dans les cloches de récupération en tout temps, mais doivent être placés dans des sacs. Les cloches sont situées aux Galeries St-Hyacinthe, à l’ancienne église Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement, derrière le magasin Hart dans le quartier Douville, au IGA Beaudoin à La Providence et au dépanneur Beau-Soir à La Présentation.

image

Une meilleure expérience est disponible

Nous avons détecté que vous consultez le site directement depuis Safari. Pour une meilleure expérience et pour rester informé en recevant des alertes, créez une application Web en suivant les instructions.

Instruction Image