23 janvier 2014 - 00:00
L’espoir et le rêve favorisent le courage et l’action
Par: Le Courrier

La période des fêtes qui se termine fut certainement pour une forte majorité un moment heureux et propice pour souhaiter du bien à nos proches, nos amis, nos compagnons de travail avec qui nous tissons des liens étroits porteurs d’espoir et de rêve.

Tout au long de ces échanges, plusieurs formules furent employées pour bien transmettre les voeux sincères de santé, de travail et d’amour dans les relations familiales et de tous les jours dans nos communautés. Tous ces gestes témoignent la grandeur de la personne humaine qui désire le bien des autres.Cependant, comme le mode de vie et les coutumes changent, de nouvelles formulations apparaissaient notamment cette année. En voici un exemple : « J’ose croire que nous retrouverons l’espoir et le rêve ». Vous conviendrez que cette nouvelle confirme qu’un nombre grandissant d’amis et de connaissances vivent un taux d’inquiétude fort important au niveau du futur qu’ils auront à vivre.Oui, ce climat d’inquiétude interpelle grandement les intervenants bénévoles oeuvrant généreusement au sein d’organismes de nos communautés tant du milieu rural qu’urbain. Dans l’ensemble de nos milieux, nous retrouvons de plus en plus des gens de toutes les classes de la société qui s’interrogent sur leur qualité de vie, leur avoir, leurs besoins vitaux, etc. Ces personnes, de plus en plus nombreuses, émanent non seulement des milieux défavorisés, mais également de la classe moyenne et même de familles relativement en moyen.Cette nouvelle situation influence le comportement et favorise l’inquiétude. Comme nous sommes dans le début de 2014, pouvons-nous, individuellement et même collectivement, prendre un temps d’arrêt pour se rappeler les voeux que nous formulions tout au long de la période des fêtes 2013.Si vous êtes de ceux et celles qui souhaitent que « l’espoir et le rêve soient présents à l’ensemble de la population de nos milieux », joignez-vous aux bénévoles et organismes déjà en action. Ces personnes et ces groupes constituent les forces vives de nos milieux tout en étant des agents de changement dans la réflexion et l’action dans ce monde totalement en transformation. En vous greffant aux groupes déjà en place ou en créant de nouveaux projets répondant à de nouvelles problématiques, vous deviendrez « semeurs d’espoir et de rêve » pour des personnes que vous appréciez, que vous fréquentez et qui ont peu de moyens de vivre leurs inquiétudes au quotidien.Pour moi et les milliers de bénévoles oeuvrant au sein de nos communautés locales et régionales, cette présence attentive aux besoins des autres est source d’inspiration et pousse de plus en plus de jeunes et moins jeunes, de professionnels, de gens d’affaires, d’hommes et de femmes de métier, de retraités à s’impliquer dans le bénévolat de leur communauté tant locale que régionale.Je conclus en vous rapportant le titre d’une opinion de Mélanie Dugré, avocate, publiée le 4 janver dans le quotidien La Presse, « Les coutumes changent, les valeurs restent ».

Claude Marchesseault,Grand bâtisseur de Centraide Richelieu-Yamaska

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