10 Décembre 2015 - 00:00
Lettre d’appui au centre de congrès municipal
Par: Le Courrier

Àtitre de directeur général du Cégep de Saint-­Hyacinthe, je ne peux que me réjouir du projet d’un centre de congrès municipal ­proposé par la Ville de Saint-Hyacinthe.

Si le nouveau centre, qui pourrait attirer 300 000 congressistes par année, est un incontournable pour la relance du ­tourisme d’affaires à Saint-Hyacinthe et pour la vitalité de la région, il l’est aussi pour la formation de nos étudiants ­inscrits au programme « Techniques de gestion hôtelière ». Offert en partenariat avec l’ ITHQ, ce programme a pour ­objectif d’aider à développer le savoir-faire et le savoir-être qui permettront aux étudiants d’assurer le bon fonctionnement d’un établissement hôtelier ­principalement situé dans la région de la Montérégie, tout en contribuant au ­développement économique régional et au tourisme d’affaires.

Le parcours de formation, qui prévoit trois stages obligatoires en milieu de travail, vise à fournir les outils et le bagage nécessaires pour intégrer aisément ­l’industrie et y évoluer, en adoptant à la fois un comportement écoresponsable et sécuritaire. Au terme de leurs études, les étudiants auront les compétences, ­l’assurance et la polyvalence requises à l’exercice de leur profession de ­gestionnaire hôtelier spécialisé en ­tourisme d’affaires. La venue d’un centre de congrès municipal à Saint-Hyacinthe aurait un effet structurant sur cette ­nouvelle formation unique en son genre offerte depuis l’automne 2015.

Tandis que la Ville de Saint-Hyacinthe est confrontée à une baisse démographique importante, le Cégep de Saint-­Hyacinthe déploie de nombreux efforts afin d’attirer des étudiants : ajout de ­nouveaux programmes à sa carte déjà ­variée; mise sur pied d’équipes sportives; ajout d’un terrain synthétique multifonctionnel; etc.

La venue d’un centre de congrès municipal à Saint-Hyacinthe serait non seulement un atout pour les étudiants du programme « Techniques de gestion hôtelière » du ­Cégep de Saint-Hyacinthe, mais aussi pour la population maskoutaine ainsi que les entreprises locales et régionales qui y ­trouveraient certainement leur compte.

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