Les dernières touches ont été données lors des premiers jours de classe, même si le bâtiment était ouvert aux étudiants pour la rentrée, tel que promis.
Relié au pavillon M, tout près du terrain synthétique, le complexe sportif de 8,4 M$ accueille aussi les locaux du nouveau programme de technologie du génie civil, qui comprend déjà deux cohortes de 30 étudiants. À terme, ce programme pourrait compter entre 150 et 200 étudiants.
Un gymnase occupe aussi le deuxième étage du bâtiment tout neuf. Le transfert de la salle de conditionnement physique et de la salle de combat à cet endroit a permis d’ajouter quatre classes dédiées aux techniques administratives dans le bâtiment principal. L’inauguration officielle du complexe est prévue pour plus tard en septembre.
Un projet n’attend pas l’autre
Alors que ces travaux n’étaient même pas encore complétés, un nouveau chantier avait déjà débuté à l’avant du bâtiment principal. La cafétéria sera agrandie pour répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants et les travaux permettront aussi d’ajouter trois nouvelles salles de classe au deuxième étage. Le projet de 2,6 M$ devrait être complété pour la rentrée de la prochaine session d’hiver, a indiqué le directeur général, Roger Sylvestre.
Comme si ce n’était pas suffisant, il projette aussi l’agrandissement du campus de Beloeil, où est dispensée la formation continue, en louant un local adjacent devenu vacant. En comptant la formation continue, qui se donne également à son campus des Galeries St-Hyacinthe, c’est près de 8 000 personnes qui suivent des cours au Cégep de Saint-Hyacinthe.
Le nombre d’étudiants au campus central devrait être ramené autour de 4 750 en cours d’année, a estimé M. Sylvestre. Il croit toutefois que la croissance soutenue de la population étudiante devrait s’essouffler d’ici deux ou trois ans, compte tenu des prévisions démographiques. Après une courte stabilisation, les jeunes en provenance du secondaire devraient cependant recommencer à affluer, a-t-il analysé.
Le Cégep de Saint-Hyacinthe figure ainsi à titre d’exception dans le paysage collégial québécois, puisque la plupart des autres établissements enregistrent cette année un gel ou une légère baisse de leur fréquentation.
Si Saint-Hyacinthe tire son épingle du jeu, c’est probablement dû à l’étalement urbain, a avancé le DG. « La population se déplace de plus en plus vers la périphérie de Montréal », a-t-il expliqué, ce qui profite naturellement aux établissements de la banlieue élargie, comme Saint-Hyacinthe ou Sainte-Thérèse.
Par ailleurs, la congestion qui paralyse de plus en plus la région métropolitaine, rendant les déplacements difficiles de ce côté, profite certainement à son Cégep, a-t-il reconnu, bien que les défis en transport restent réels, même à Saint-Hyacinthe (voir autre texte).