21 janvier 2016 - 00:00
L’exutoire de Mario Chabot
Par: Alice De guise
Mario Chabot présentera son tout premier spectacle d’humour au Zaricot le 23 janvier dès 20 h Photo François Larivière | Le Courrier ©

Mario Chabot présentera son tout premier spectacle d’humour au Zaricot le 23 janvier dès 20 h Photo François Larivière | Le Courrier ©

Mario Chabot présentera son tout premier spectacle d’humour au Zaricot le 23 janvier dès 20 h Photo François Larivière | Le Courrier ©

Mario Chabot présentera son tout premier spectacle d’humour au Zaricot le 23 janvier dès 20 h Photo François Larivière | Le Courrier ©

Mario Chabot a un parcours plutôt ­impressionnant. En plus d’avoir étudié au cégep et à l’université en cinéma, il a également en poche son diplôme de l’École nationale de l’humour en tant que scripteur. À l’aube de la cinquantaine, il souhaite retenter le coup en présentant son premier spectacle d’humour intitulé Faut vraiment être mal pris au Zaricot le 23 janvier.

C’est au cinéma qu’il a fait ses premières armes. D’ailleurs, il est l’auteur d’un court et d’un long métrage. Son dernier s’intitulait Méchant party et est sorti en 2000. L’humour et l’écriture ont donc toujours été un exutoire de premier choix pour ­Mario Chabot. « Je suis quelqu’un de très colérique. J’ai besoin d’extérioriser toute cette énergie et l’écriture m’aide énormément. En tant que conducteur de la STM, j’en vois de toutes les couleurs. Dieu sait comment la patience doit être votre alliée lorsque vous faites ce genre de travail. Par contre, j’ai pu écrire pratiquement tout mon show en étant contrôleur de métro le soir », explique-t-il.

Bref, il s’agit d’un spectacle qu’on ­pourrait qualifier de thérapeutique. Le style d’humour utilisé par Mario Chabot est très anecdotique. L’humoriste se sert également de sa présence sur scène pour insérer certains commentaires à caractère social. Le numéro qui lui a inspiré le titre de son spectacle est à propos des multiples emplois qu’il a eus lorsqu’il était dans le milieu artistique.

« Lorsque j’essayais de faire ma place en humour et au cinéma, j’ai dû avoir ­plusieurs petites jobines. Je me disais ­souvent « faut vraiment que je sois mal pris pour faire ça » (rires). Je fais aussi un ­numéro sur le bégaiement. Je suis bègue et cette condition me place dans des situations où je suis vraiment mal pris », précise Mario Chabot.

Le 15 janvier sera la toute première ­représentation de Faut vraiment être mal pris à Brownsburg-Chatham, où il réside actuellement. Mario Chabot tentera ­ensuite sa chance au Zaricot le samedi 23 janvier à compter de 20 h.

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