Un premier circuit retrace les origines de Saint-Hyacinthe, tandis que le second amène à découvrir le centre-ville maskoutain d’hier à aujourd’hui. Chaque visite est d’une durée d’environ 90 minutes et est animée par Daniel Girouard, aide-archiviste au Centre d’histoire, qui se glisse dans la peau d’un personnage d’époque fictif nommé Aristide Richer.
Jusqu’au 4 septembre, le parcours « Aux origines de Saint-Hyacinthe » partira du Centre des arts Juliette-Lassonde les mercredis, à 13 h, et les dimanches, à 13 h 30. Le parcours « À la découverte du centre-ville de Saint-Hyacinthe » partira quant à lui du 1555 Marché public les jeudis, à 18 h 30, et les vendredis, à 13 h. Un maximum de 20 personnes peuvent être admises par visite. Il suffit de se présenter au point de rencontre à l’heure convenue pour participer aux visites.
Ce nouveau projet, appelé « L’histoire dans la rue », est né d’une volonté de démocratiser davantage l’histoire au sein de la population maskoutaine. « On veut amener l’histoire vers les gens », soutient le directeur général du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, Paul Foisy.
Déjà, depuis un peu plus d’un an, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe a contribué au projet de musée à ciel ouvert mis en place avec la Société de développement commercial centre-ville Saint- Hyacinthe. Des images d’époque ont été apposées dans les vitrines de différents commerces et locaux vacants, sur la rue des Cascades et dans l’allée du Marché, pour montrer à quoi ressemblaient ces emplacements à d’autres époques.
Les parcours guidés sont une manière encore plus vivante de partager l’histoire maskoutaine. « Ce n’est pas juste raconté, il y a du visuel qui accompagne la visite », précise M. Foisy.
Chaque famille qui participe à ces circuits historiques reçoit gratuitement un paquet de 15 cartes postales sur lesquelles on trouve des images d’antan des lieux visités. « Ça nous montre un emplacement de l’époque et, au verso, ça dit ce qu’on trouve à cet endroit aujourd’hui », explique le directeur général du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe.
L’artiste peintre Courtney Clinton, qui demeure à Saint-Hyacinthe, a également donné vie au personnage d’Aristide Richer en le dessinant sur ces cartes postales.
« Avec ces visites, on vient bonifier l’offre touristique au centre-ville », estime Paul Foisy.
Une première mouture de visites guidées historiques avait été proposée l’été dernier, mais le service était payant et sous une autre formule. Cette fois, le Centre d’histoire a trouvé le financement nécessaire pour offrir cette activité gratuitement à l’ensemble de la population.