En raison d’enjeux de santé, on lui a répété depuis un an et demi qu’elle allait devoir faire une croix sur le sport qu’elle pratique depuis 2021. Sa détermination et sa persévérance lui ont toutefois montré qu’il est possible d’accomplir de grandes choses lorsqu’on y met les efforts et qu’on y croit. Et l’athlète de 33 ans – qui est docteure à l’urgence de l’Hôpital Honoré-Mercier – en a récolté les fruits aux Gants d’argent.
Remontons à l’été 2023. Maguy reçoit un diagnostic d’un syndrome de Parsonage-Turner. Pendant plus de six mois, son bras droit est partiellement paralysé. Elle ne peut plus le soulever au-delà d’un angle de 90 degrés, ce qui l’empêche même de ranger ses assiettes dans ses armoires.
« On m’a dit que je ne pourrais pas reboxer et que je devrais changer de sport », a-t-elle partagé dans une publication faite sur les réseaux sociaux.
Par la suite, la cigogne est passée et un petit garçon a vu le jour, rendant encore plus improbable son retour sur le ring à temps pour les Gants d’argent. Et pourtant.
« Après un an et demi de travail acharné pour retrouver la force à mon bras droit, me voilà aujourd’hui avec mon petit homme de deux mois et demi avec la médaille d’or des Gants d’argent au cou », a-t-elle raconté avec fierté et émotion.
Dans le cadre de son combat de finale, Maguy a livré une performance sans faille. Elle a même infligé deux comptes de huit à son adversaire avant de l’emporter.
« N’écoutez pas les gens qui ne croient pas en vos capacités. Le corps humain est une machine de guerre qui peut tout réaliser avec de la détermination », a-t-elle souligné avant de remercier les personnes qui n’ont jamais cessé de l’encourager, incluant les entraîneurs du Club de boxe de Saint-Hyacinthe Anthony Seyer et Marc Seyer.