20 mars 2014 - 00:00
Complexe culturel maskoutain
Livraison prévue pour 2020
Par: Le Courrier
La Ville entrevoit le potentiel de la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph pour accueillir le CCM, mais préfère attendre les résultats de l'étude de faisabilité prévue pour 2015.

La Ville entrevoit le potentiel de la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph pour accueillir le CCM, mais préfère attendre les résultats de l'étude de faisabilité prévue pour 2015.

La Ville entrevoit le potentiel de la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph pour accueillir le CCM, mais préfère attendre les résultats de l'étude de faisabilité prévue pour 2015.

La Ville entrevoit le potentiel de la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph pour accueillir le CCM, mais préfère attendre les résultats de l'étude de faisabilité prévue pour 2015.

Le Complexe culturel maskoutain (CCM) pourrait ouvrir ses portes dès 2020 plutôt que d'ici une dizaine d'années assure le président des Amis du CCM, Michel Lauzon. Une nouvelle encourageante pour les trois futurs locataires de l'édifice.

En réaction à l’article du COURRIER sur le CCM paru le 27 février, M. Lauzon a indiqué que le délai de 10 à 15 ans était la période sur laquelle les trois composantes du CCM devaient projeter leurs besoins et non pas le temps estimé avant l’ouverture du complexe.

« Nous devons nous demander quel sera notre BAM (bibliothèque, archives, musée) dans les prochaines années afin qu’il ne soit pas désuet à son inauguration, mais nous visons une ouverture pour 2020 », soutient le président.L’échéancier de M. Lauzon est assez serré, mais réaliste selon lui. En 2015, la Ville réalisera l’étude de faisabilité du projet, ce qui permettrait de soumettre les demandes de subventions en 2016 ou 2017 et de lancer les travaux en 2018 ou 2019. La mise sur pied du CCM dans six ans serait bénéfique pour les trois organismes – Médiathèque maskoutaine, Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe et centre d’exposition Expression – qui le composeront, surtout dans le cas de la Médiathèque maskoutaine qui craint de ne pouvoir attendre une décennie ou plus en raison des lacunes qui nuisent au service de lecture publique. Sous peu, la Ville devrait recevoir les résultats de l’étude muséale commandée en septembre pour la somme de 24 775 $ et menée par un professeur de muséologie de l’Université Laval. Son mandat est d’analyser les différentes collections du patrimoine maskoutain pour ensuite identifier la définition et le concept du futur musée régional de Saint-Hyacinthe.

Des lieux intéressants

Les responsables du CCM ont déjà visité quelques lieux qui pourraient satisfaire les critères du projet dont le Séminaire de Saint-Hyacinthe, le monastère du Précieux-Sang et la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph.

Dans le cas du dernier bâtiment, c’est le Groupe Robin, qui deviendra propriétaire de la maison-mère en juin prochain, qui avait invité les représentants de la Ville et du projet à venir évaluer le potentiel de son édifice situé sur la rue Raymond. « Je souhaite louer mon bâtiment à la Ville pour un coût modique, car je crois au projet de CCM et je veux que ça bouge. Ce serait un bon moteur économique pour le centre-ville. Les Soeurs [de Saint-Joseph] m’ont souvent dit qu’elles aimeraient que leur maison accueille un projet qui soit en lien avec leur mission religieuse et patrimoniale, ce serait une belle façon de respecter leur souhait », explique Jonathan Robin. Il ajoute que la Ville avait trouvé l’endroit « intéressant », mais qu’elle devait d’abord réaliser les études sur le projet, au dam de M. Robin. « Ma bâtisse à tout ce qu’il faut et cela permettrait à la Ville d’économiser du temps et de l’argent en évitant les études. »D’après les besoins préliminaires identifiés par les trois organismes, une superficie de135 000 pi. ca. serait nécessaire. Seuls la maison-mère et le Séminaire pourraient répondre à ce besoin, la superficie du monastère étant d’environ 100 000 pi. ca. Michel Lauzon laisse malgré cela toutes les portes ouvertes puisqu’il y aura « des regroupements d’espace à faire pour les trois organismes ». Le monastère du Précieux-Sang est donc toujours dans la course. La construction d’un bâtiment ou encore l’agrandissement d’un édifice existant ne sont pas des options à exclure, souligne M. Lauzon. « La Ville sera un élément décisionnel puisque c’est elle qui financera en partie, mais l’étude de faisabilité confirmera nos besoins », conclut-il.

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