C’est une grosse nouvelle parce que moi, à la base, je suis pas mal plus intellectuel que manuel. Il y a quelques jours, gros bruit, code d’erreur sur la machine, plus rien qui marche. Je fouille les internets, c’est le filtre. Un tutoriel pis ben du gossage plus tard, j’extirpe la pièce défectueuse de son piège mécanique et re-fouille les internets.
La pièce est disponible sur Amazon évidemment, mais aussi dans un petit commerce de Saint-Hyacinthe, Laroche Service, pour quelques dollars de plus. Pas grave, je passe les voir, on jase, on me donne des conseils, je leur commande la pièce, j’installe et hop, tout fonctionne à nouveau.
Je ne vous dis pas ça pour me vanter, bon, peut-être un peu quand même, mais surtout pour dire comment c’est valorisant de réparer soi-même des objets. Et prioriser les commerces locaux au détriment des grandes chaînes américaines. C’était pas mal mon obsession pendant longtemps, mais on dirait que là, c’est encore plus dans l’air du temps avec ce petit vent de récession qui nous souffle dessus.
Je parle de ce petit commerce de l’avenue Concorde, mais je pourrais mentionner aussi la cordonnerie Frégeau, le Marché public et des dizaines d’entrepreneurs locaux qui offrent tout ce dont on a besoin pour peu qu’on y mette l’effort et le temps.
Des économistes vous diront mieux que moi que c’est extrêmement payant, qu’un dollar investi localement rapporte beaucoup plus qu’un dollar qui fout le camp au-delà des frontières et qu’on a tout intérêt à être « Loco » du local.
En même temps que je vous écris, je vois les publicités des aliments BCI, dont l’usine est maskoutaine, qui me donnent envie de cuisiner avec leurs produits. Pis ça tombe bien, mon lave-vaisselle est réparé!