La spéculation semble avoir un effet d’entraînement chez certains propriétaires ou certaines organisations propriétaire de parcs locatifs importants qui négligent leurs responsabilités légales et qui se hasardent aux limites de la Loi.

C’est ainsi que l’appât du gain, d’une part, et l’absence apparente d’une réglementation punitive, d’autre part, nous donnent l’impression d’une sorte de climat de « Far West » dans le secteur locatif résidentiel.

Les chiffres ne trompent pas. La très vaste majorité des cas recensés en 2021-2022 au comité Logemen’mêle étaient attribuables à des abus de la part des propriétaires. En contrepartie, il n’y a eu qu’un faible 4 % de défaut de paiement de la part des locataires. Évidemment, tous les propriétaires ne sont pas des « abuseurs », comme tous les locataires ne sont pas sans « taches ». Ce qui surprend maintenant, c’est le fait que ce soient de grandes entreprises qui sont concernées et qu’elles opèrent sur de grandes échelles. Les mêmes chiffres témoignent des cibles visées : les personnes âgées, les personnes seules, les femmes et les familles.

Pour l’année 2022-2023, le comité Logemen’mêle s’engage à multiplier les efforts pour faire valoir les droits des locataires et à cibler encore mieux les groupes les plus vulnérables comme les personnes âgées, les femmes, les minorités visibles et les familles. Il s’engage aussi à améliorer la qualité des interventions individuelles et personnalisées, tant dans la réponse que dans l’accompagnement, jusqu’à la fermeture des dossiers. Enfin, Logemen’mêle s’engage à travailler en partenariat avec les élus des trois paliers gouvernementaux de manière intelligente et visant des résultats tangibles pour améliorer la situation du logement pour les Maskoutaines et les Maskoutains.