Je parle encore de grève pour une raison très simple : c’est pas encore réglé! J’espère sincèrement que ce sera la dernière fois de l’année que je vais aborder le sujet parce que sinon, y a des caquistes qui vont passer un très mauvais temps des fêtes, j’vous en passe un sapin.
Tout ce qui traîne se salit, il en ira ainsi de ce conflit. Entre la dinde et les atocas, y va y avoir du député dépité et pariez qu’au retour des fêtes, dans les tiroirs de la population, les casseroles ne seront plus très loin.
Si les caquistes croyaient avoir touché le fond avec les récents sondages, Shakespeare, dans sa pièce Hamlet, rappelle joliment : « Quand les malheurs arrivent, ils ne viennent pas en éclaireurs solitaires, mais en bataillons. »
Facque, comme disent les Grecs, le gouvernement a intérêt à régler, pis vite.
Parlant de ça, vous savez tout le bien que je pense des profs, des infirmières et de tous ces « anges gardiens » qui veillent à la santé mentale et physique de ce que nous avons de plus précieux. Je ne suis pas le seul, l’opinion publique au grand complet est derrière ces professions et leurs revendications. Ça supporte, ça klaxonne pis ça applaudit. Avec raison.
Par contre, on a moins le réflexe de faire la même chose pour les concierges, les techniciens ou le personnel de soutien. Ils sont plus rares, les bravos, les hourras, pis les louanges pour tous ces gens qui travaillent dans l’ombre, le silence et l’indifférence.
Ils sont souvent précaires (et ont parfois besoin des banques alimentaires), mais ils sont là chaque jour pour que les profs et les infirmières puissent exercer leur profession. Et ils sont encore là, sur les lignes de piquetage.
Quand je klaxonne, c’est aussi pour vous, camarades de l’ombre.