4 octobre 2018 - 00:00
Le bruit du cosmos
L’univers de Virginie Fortin
Par: Maxime Prévost Durand
L’humoriste Virginie Fortin sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le 12 octobre avec son spectacle Le bruit du cosmos. Photo courtoisie

L’humoriste Virginie Fortin sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le 12 octobre avec son spectacle Le bruit du cosmos. Photo courtoisie

L’humoriste Virginie Fortin sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le 12 octobre avec son spectacle Le bruit du cosmos. Photo courtoisie

L’humoriste Virginie Fortin sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le 12 octobre avec son spectacle Le bruit du cosmos. Photo courtoisie

Après une tournée couronnée de succès avec Marianna Mazza il y a quelques années, Virginie Fortin nous fait plonger à 100 % dans son univers pour son premier spectacle solo, Le bruit du cosmos, qu’elle viendra présenter le 12 octobre au Cabaret André-H.-Gagnon du Centre des arts Juliette-Lassonde.


Sur scène, elle jette un regard sur l’être humain et philosophe sur certains concepts qui l’interpellent. Capitalisme, surconsommation et féminisme (et la fois où elle s’est fait traiter de féminazie) font partie des sujets qu’elle aborde, toujours avec un côté moqueur, voire sarcastique, mais sans tomber dans un ton moralisateur.

« Des fois, c’est difficile de ne pas devenir moralisateur, mais il va falloir l’être un jour pour réaliser des choses, soutient-elle au bout du fil dans un entretien avec LE COURRIER. Mais en même temps, c’est un show d’humour que je fais, pas une conférence, alors le but reste d’être drôle. »

Le thème de l’espace et de l’univers est également au cœur du spectacle, particulièrement dans la première partie, alors qu’elle part du monde extérieur avant de « zoomer » sur le monde terrestre. « C’est quelque chose qui m’habite particulièrement en ce moment. D’un point de vue philosophique, c’est quand même étrange, on flotte dans l’infini. Puis, à la fin, on meurt. Ça reste qu’on est juste un bruit dans le cosmos », lance-t-elle en référence au titre.

Virginie Fortin l’avoue, son type d’humour n’est pas le plus conventionnel. « Ce n’est pas un show du type “1,2,3, une blague, ha ha ha”. C’est différent », affirme-t-elle. Depuis le spectacle Mazza/Fortin, on remarque d’ailleurs une évolution dans son style d’écriture. « Quand j’ai commencé, je n’avais pas fait l’École nationale de l’humour, alors je voulais vraiment comprendre ce qu’est l’humour. J’avais plus besoin d’avoir un rire immédiat pour gagner en confiance. Maintenant que j’ai compris la rythmique et la structure, puis que j’ai acquis plus de confiance, même si ça ne rit pas aux éclats pendant quatre minutes, ce n’est pas grave parce que les gens sont quand même divertis pendant ce temps », analyse-t-elle.

En plus de la tournée de son spectacle Le bruit du cosmos, Virginie Fortin anime chaque semaine L’heure est grave en compagnie de Guillaume Girard sur les ondes de Télé-Québec, une émission qu’elle prend grand plaisir à faire. « C’est tellement conséquent avec ce que je fais sur scène. Ce sont des enjeux d’actualité qui sont commentés avec humour. Ce que je fais dans l’émission se rapproche vraiment des réflexions que j’ai dans mon show. »

Dans un tout autre registre, on peut aussi continuer de la voir en tant que comédienne dans le rôle d’Anaïs dans la série Trop, dont la deuxième saison est présentée cet automne sur les ondes de Radio-Canada.

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