Le syndicat exige de l’employeur un rattrapage salarial réel, des balises claires quant à la sous-traitance et des garanties de sécurité d’emploi. Il a rappelé que la sous-traitance, notamment en entretien mécanique, et le fort roulement de personnel depuis plus de deux ans font grimper la facture pour les producteurs agricoles, sans améliorer l’efficacité. Il a également soutenu qu’Agiska doit démontrer une meilleure considération envers les agriculteurs, en misant sur une organisation stable qui valorise l’expertise interne.
« Lors de la dernière rencontre, l’employeur nous a fait une offre qui nivelle vers le bas. Maintenant, il faut rattraper le retard salarial, stabiliser les équipes et mettre fin à la dépendance à la sous-traitance qui coûte une fortune aux agriculteurs », a affirmé Cédric Vallerand, conseiller syndical à la CSD.
« Une convention de quatre ans doit reposer sur des bases solides : main-d’œuvre qualifiée, conditions compétitives, encadrement de la sous-traitance et respect des producteurs. C’est le cœur de notre message », a-t-il poursuivi.
Le syndicat évalue aussi présentement ses recours judiciaires à la suite de propos et commentaires jugés antisyndicaux, tenus par un représentant de l’employeur. « Nous entendons faire respecter pleinement les droits protégés par le Code canadien du travail », a déclaré M. Vallerand. A.B.