Les membres du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont profité de la journée de la Saint-Valentin, le 14 février, pour réclamer un peu plus d’amour et de reconnaissance de la part de Québec. Sur l’heure du midi, ils ont manifesté devant les bureaux de Chantal Soucy, députée caquiste de Saint-Hyacinthe, pour exiger des conditions de travail équivalentes à celles octroyées aux autres syndiqués du secteur public. Le SPGQ, excédé par l’incapacité du gouvernement Legault à régler toutes les conventions collectives du secteur public, dénonce le manque de respect flagrant qu’il continue d’afficher envers le personnel de la fonction publique. Le syndicat exige une offre à la hauteur des enjeux actuels : une augmentation salariale qui compense l’inflation, un rattrapage salarial digne de ce nom et des conditions de travail qui ne se contentent pas de stagner, mais qui progressent réellement vers l’amélioration. Photo François Larivière | Le Courrier ©