10 octobre 2024 - 03:00
Environnement
Manifestation pour la suite du monde à Saint-Hyacinthe
Par: Philippe Lanoix-Meunier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Une cinquantaine de manifestants s’étaient réunis devant les bureaux de la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une cinquantaine de manifestants s’étaient réunis devant les bureaux de la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une cinquantaine de personnes ont manifesté devant le bureau de la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, le 27 septembre, pour dénoncer « les avancées trop lentes et insuffisantes des gouvernements en matière d’environnement et de justice sociale ».

Les manifestants ont également profité de cette occasion pour remettre à la députée des documents contenant leurs principales doléances. Le petit groupe s’est ensuite déplacé vers Belœil pour manifester devant les bureaux du député de Borduas et ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.

Ces derniers répondaient à l’appel lancé par l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) Richelieu-Yamaska et du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM).

Cette manifestation s’inscrivait dans une journée de mobilisation initiée par le Collectif pour la suite du monde, mouvement réunissant plus d’une cinquantaine d’organismes provenant des milieux syndical, environnemental, communautaire, étudiant, économique et de la santé ainsi que des collectifs de citoyens et d’élus.

Cette démonstration de force est survenue quelques jours seulement après le dépôt d’un mémoire par le CCCPEM devant la commission parlementaire de l’Assemblée nationale sur le projet de loi 69 – Loi assurant la gouvernance responsable des ressources énergétiques (voir autre texte ici).

Dans ce mémoire, le Comité recommande de rejeter le projet de loi 69 puisqu’il « ne répond pas à des critères minimalistes d’un débat public pour un enjeu aussi important que la transition énergétique au Québec en pleine crise climatique ». Le CCCPEM exige ainsi la constitution d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) générique pour se pencher sur la question.

Ce mémoire dresse également le portrait historique de la nationalisation de l’électricité au Québec et traite des sujets de la privatisation de l’électricité et de l’écoblanchiment.

Le document met aussi de l’avant une perspective maskoutaine, notamment grâce à l’étude de cas de la privatisation de la centrale T.-D.-Bouchard et de ses impacts sociaux et environnementaux, puis en soulignant l’importance de la protection des terres agricoles.

Le mémoire du CCCPEM expose finalement quelques solutions de rechange de production d’électricité qui permettraient de s’adapter aux spécificités de notre région agricole.

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