30 mars 2017 - 00:00
Prix collégial du cinéma québécois
Manoir grand vainqueur
Par: Le Courrier
« On est très surpris, surtout avec Xavier Dolan en lice. On pourra dire qu’on l’a battu une fois au moins », a lancé à la blague le coréalisateur Pier-Luc Latulippe, à droite, en recevant le prix en compagnie de Martin Fournier.    Photo Béatrice Flynn

« On est très surpris, surtout avec Xavier Dolan en lice. On pourra dire qu’on l’a battu une fois au moins », a lancé à la blague le coréalisateur Pier-Luc Latulippe, à droite, en recevant le prix en compagnie de Martin Fournier. Photo Béatrice Flynn

« On est très surpris, surtout avec Xavier Dolan en lice. On pourra dire qu’on l’a battu une fois au moins », a lancé à la blague le coréalisateur Pier-Luc Latulippe, à droite, en recevant le prix en compagnie de Martin Fournier.    Photo Béatrice Flynn

« On est très surpris, surtout avec Xavier Dolan en lice. On pourra dire qu’on l’a battu une fois au moins », a lancé à la blague le coréalisateur Pier-Luc Latulippe, à droite, en recevant le prix en compagnie de Martin Fournier. Photo Béatrice Flynn

Les collégiens ont parlé : le 25 mars, le 6e Prix collégial du cinéma québécois a été remis à Manoir, le documentaire réalisé par Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe, ce qui se traduit par une bourse de 3 000 $ remise au duo.


Dévoilés en janvier, les cinq longs-métrages en lice ont été visionnés par plus de 1 000 étudiants de niveau collégial. Rappelons que Manoir, parlant de l’ancien manoir Gaulin de Saint-Hyacinthe et surtout de la réalité de ses résidents, avait une féroce compétition avec Avant les rues de Chloé Leriche, Les mauvaises herbes de Louis Bélanger, PRANK de Vincent Biron et, surtout, Juste la fin du monde de Xavier Dolan. Seul documentaire en lice, c’est son humanisme et sa réalisation sensible qui auraient charmé les collégiens de partout à travers la province.

C’est l’étudiant du Cégep de Saint-Hyacinthe Alec Lemonde qui a annoncé le vainqueur, parlant d’un film qui « a une charge émotive indiscutable et [qui] trouve une beauté visuelle dans un contexte où on ne l’attendrait pas ».

Voilà qui devrait donner une petite tape dans le dos au tandem, qui travaille actuellement sur un autre projet documentaire abordant d’un regard plus humain la réalité méconnue des autochtones dans les rues de la métropole. Chose certaine, le prix qu’a reçu Manoir vient confirmer que ce type de cinéma a encore sa place sur nos écrans. 

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