« Je suis venue appuyer la candidature de Marijo en visitant cet événement régional important. Comme les gens sont en vacances, nous allons à leur rencontre avec civisme », a indiqué Manon Massé, lors d’un point de presse organisé sur le site de l’Expo.
Marijo Demers enseigne la science politique au département de sciences humaines au Cégep de Saint-Hyacinthe. Selon elle, son engagement sous les couleurs de Québec solidaire ne crée aucune ambiguïté dans l’exercice de sa profession.
« Avant de me lancer en politique, je me suis assurée de pouvoir le faire en rencontrant la direction du Cégep ainsi que le syndicat des professeurs. Pendant mes cours, je saurai faire la part des choses », précise Marijo Demers.
Manon Massé et Marijo Demers sont toutes deux sensibilisées aux enjeux auxquels l’agriculture au Québec doit faire face.
La question de la valeur des terres agricoles en Montérégie, la plus élevée au Québec, préoccupe Québec solidaire.
« Il faut empêcher l’accaparement des terres agricoles et la spéculation. À Québec solidaire, nous proposons la création d’une agence foncière communautaire », a mentionné Manon Massé.
Pour conserver les terres agricoles, ce parti politique souhaite imposer un moratoire sur le dézonage.
À Saint-Hyacinthe, le manque de terrains industriels disponibles a incité la municipalité à demander un dézonage de certaines terres agricoles dans le but d’attirer des entreprises spécialisées en agroalimentaire.
Détresse en agriculture
La détresse dans le milieu agricole est une situation qui préoccupe la candidate de Québec solidaire.
En 2013, l’organisme Au Cœur des Familles Agricoles (ACFA) a ouvert une maison de répit pour agriculteurs sur la rue Benoit à Saint-Hyacinthe. « J’aimerais que cette maison fasse des petits pour répondre aux besoins », a souligné Marijo Demers.
La candidate estime que la situation idéale serait que les cas de détresse chez les producteurs agricoles reculent de manière significative afin de ne plus avoir recours à ce type de soutien.