De nombreuses personnalités du milieu maskoutain et artistique étaient réunies pour l’occasion afin de saluer son apport à la vie culturelle de Saint-Hyacinthe au fil des ans.
« Son influence a dépassé les murs d’Expression. Elle s’est exercée au sein du pôle culturel, mais aussi à travers le soutien qu’il a offert à plusieurs acteurs du milieu. Son engagement, discret, mais profond, laissera une empreinte durable », a souligné le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, en prenant la parole.
Parmi les projets que Marcel Blouin a menés, l’un des plus importants est celui du Musée d’art et société qui doit voir le jour d’ici les prochaines années. Il a d’ailleurs été un acteur clé dans l’élaboration du pôle culturel au centre-ville de Saint-Hyacinthe.
Le natif de Saint-Hyacinthe a aussi élevé Expression en aidant l’organisation à devenir une institution muséale agréée par le gouvernement du Québec. Durant son règne, plus d’une centaine d’expositions ont été présentées.
« Fort de ton expérience en art et en culture, tu as su métamorphoser Expression, a souligné le président du conseil d’administration de l’organisme culturel maskoutain, Daniel LeBlond, en s’adressant à M. Blouin. […] Tu as fait grandir cette institution fondée en 1985, la transformant en un centre d’exposition de renom. Tu as mis en place une équipe compétente et dévouée et tu as ancré l’organisme dans sa communauté tout en le faisant rayonner à l’échelle du Québec et à l’international, notamment en créant la triennale d’art actuel ORANGE. »
André Beauregard a de son côté vanté les qualités de vulgarisateur et de visionnaire de Marcel Blouin, un Maskoutain qui avait la culture et sa ville tatouées sur le cœur.
« Il savait rendre l’art contemporain accessible sans jamais le simplifier, en gardant toujours en tête ce souci de relier la création artistique au territoire, à la collectivité et à ce que nous vivons », a souligné le maire.
« Peu de gens savent que M. Blouin est formé en travail social et en photographie, deux domaines que tout semble opposer, mais qui, dans son parcours, se sont rencontrés avec justesse. Le regard du photographe, attentif au détail, à la lumière et à l’instant; l’écoute du travailleur social, tourné vers l’autre et vers les enjeux humains : ces deux sensibilités ont nourri sa façon d’imaginer un lieu comme Expression, un lieu de réflexion et de dialogue avec notre époque », a ajouté M. Beauregard.